Roy-Henry a écrit:
kimono55 a écrit:
Maintenant, et avec le recul, on se rend bien compte que tuer De Gaulle Charles n'aurait pas été une bonne solution. C'eut été une solution désespérée qui aurait dressé les Français définitivement contre les partisans de l'AF ! Mais, il est incontestable que pour nous, c'était l'homme à abattre ! A défaut, on aurait pu lui faire subir ce qu'il a fait subir à Philippe Pétain... Au moins ça !
Mais alors, c'est reconnaître que le combat pour l'AF était vain ! Il était donc inutile de l'entamer... C'est un drôle d'aveu, Kimono... Même si je vous félicite pour l'avoir exprimé.
Moi, je me demande si de Gaulle n'était pas un fin lecteur de Charles de Foucauld...
Attention ! Nous sommes dans les derniers mois de l'Algérie française ! Pour nous (enfin pour les gens qui se battaient encore) l'Algérie française, De Gaulle l'avait mise à mal dès septembre 1959 avec son discours sur l'autodétermination. Nous pensions donc que renverser De Gaulle et son gouvernement pourrait encore sauver les meubles.
Pour ma part, j'ai pensé,
après l'effondrement du putsch, que nous devions surtout empêcher le FLN de s'emparer de
notre pays, l'Algérie. Qu'il nous appartenait, autant qu'aux "indigènes". Nous y avions nos racines, nos raisons de vivre. Donc le combat "pour l'Algérie française" avait changé d'âme. Il n'était plus le combat pour l'Algérie "province, région, de France", mais pour une Algérie calquée sur le modèle français, quelque soit son statut.
C'est là qu'on voit qu'écrire l'histoire "à postériori" est une mauvaise façon d'écrire l'histoire. Ce que nous pensions en 58, en 60 ou en 62, bien sur que ce n'est plus ce que nous pouvons en penser en 2009 !
Lorsqu'on voit l'état de l'Algérie aujourd'hui... Quel gâchis !