La semaine des barricades de janvier 1960, fut, je l'ai dit, la dernière occasion de sauver l'Algérie française, qui n'avait plus rien à voir avec cette "Algérie de papa" de l'avant guerre.
Pour vous! L'Algérie française était morte dès l'instant où des hommes ont pris les armes pour obtenir l'indépendance, soit à partir de 1950 avec la création de l'OS. L'idée était là le reste n'est qu'une question de temps.Combien d'hommes "ont pris les armes pour obtenir l'indépendance" ? Plusieurs dizaines ? Et qui ont-ils attaqué en tout premier lieu ? Des innocents, et qui plus est des...Algériens musulmans en premier ! Leurs premières victimes soit dit en passant étaient un couple d'instituteurs français !L'armée n'a pas voulu franchir le Rubiccon. Elle allait le payer cher, un an après.
L'armée n'est pas une institution au service de tel ou tel parti politique ou groupe de personne, elle est là pour SERVIR LA REPUBLIQUE
[color=#0000BF]Exactement. Elle est là pour maintenir l'intégrité du territoire de cette République. L'Algérie en 1960, c'était la France. L'ennemi c'était le FLN et ses complices. Elle ne faisait que son devoir !Si certains chefs ou politiques ont pensé autrement ils en sont pour leur frais; et c'est très bien ainsi parce qu'autrement on va au devant de toutes les dérives imaginables.[/color]
Exactement, la "dérive" en l'occurence, c'était... De GaulleL'année 1960 fut trés active dans le "djebell". Nous y poursuivions et y détruisions les dernières katibas, les dernières bandes, qui étaient passées à l'état de gibier traqué. Les commandos de chasse obtenaient des succès éclatants. Les SAS faisaient un travail considérable d'administration, soignaient, éduquaient, construisaient et ramenaient à nous des populations qui deux, trois ans auparavant étaient tentées par la dissidence.
Les SAS n'étaient pas aussi idylliques que vous nous les présentez: certaines étaient de véritables officines de torture à la chaine
[color=#0000FF]Ça il faudra le prouver ! Des centaines de fellahs se pressaient chaque jour pour y recevoir des soins, encaisser les mandats que leur faisaient parvenir les parents salariés en métropole... Vous applez ça des "tortures à la chaîne" ? Mensonge !S'il a fallu reconquérir des populations, c'est qu'elles étaient devenues réceptive à l'indépendance, et on ne détruit pas une idée par la force comme vous le pensez.[/color]
Réceptives à l'indépendance ? Au bout de combien d'égorgements, de mutilations et de viols ? C'était celà la façon qu'avait le FLN de faire entendre "la voix de l'indépendance". Je sais de quoi il s'agit !Et nous, cadres subalternes de cette armée, nous rassurions nos harkis; " T'inquiète pas Kadour, jamais la France ne partira ! Tu es Français, comme moi, comme tous les habitants de l'Algérie ! "
Si nous avions su !
De quel droit parliez-vous ainsi?
[color=#0000FF]Tout simplement en appliquant les ordres reçus, De Gaulle en ayant donné lui-même les premiers lors de ses tournées des "popotes" ! Vous niez que cette guerre était avant tout une guerre "psychologique" comme toutes les guerres révolutionnaires et qu'elle se gagnait dans les esprits et par la confianceUn soldat est là pour servir, dans cette guerre on rencontre beaucoup trop de cadres militaires qui faisaient leur politique personnelle, et trop peu qui, comme le colonel Buis, appliquaient la politique du gouvernement sans interférer par leurs pensées.
La politique du gouvernement ? Mais c'était justement celle de l'Algérie française ? Pourquoi a-t-il unifié la monnaie (Banque de France remplaçant la Banque de l'Algérie qui émettait notre propre monnaie) les timbres, la SNCF ( remplaçant les CFA), Le Plan de Constantine, etc... etc...Vous vous êtes engagés auprès de pauvres gens , mais vous avez perdu de vue que votre parole n'engageait que vous même, mais surtout pas la République.[/color]
Sur le terrain, nos harkis la République ils s'en foutaient ! C'est leurs vies qu'ils engageaient et celles de leurs familles ! Vous n'entendez rien à celà. Nous portions un uniforme, nous avions un drapeau; c'était pour eux la seule chose qui comptait. ET NOUS VIVIONS AVEC EUX, jours et nuits !Pendant ce temps, De Gaulle Charles, méthodiquement, préparait la capitulation ! Car il s'agira bien d'une "capitulation" devant le GPRA, pas d'un armistice !
Et de quelle capitulation ! 13 départements français livrés, sans défaite militaire, à l'anarchie et à la dictature ! Ah oui ! Ils peuvent critiquer Vichy, les gaullistes !
Biensur que c'est une capitulation,comment voulez-vous que fasse le gouvernement en 1962 après tout ce qui s'est passé, et en premier lieu cette fameuse semaine des barricades
[color=#0000FF]N'inversez pas les choses ! S'il y a eu la semaine des barricades, c'est bien parceque le gouvernement gaulliste ne respectait pas ses engagements, pas le contraire !Quand au rapprochement avec Pétain il est totalement déplacé: la situation n'est en rien comparable, et à moins de faire un génocide du peuple algérien, on ne pouvait arriver que là!
"génocide du peuple algérien" ? Mais les 150.000 supplétifs que le FLN a massacré après le 19 mars, c'est quoi ? Le rapprochement avec Pétain ? Mais bien sur qu'il est fort bien placé ! La France n'était pas vaincue militairement et elle a capitulé. Alors qu'en juin 1940, elle l'était, vaincue militairement, mais elle n'a pas capitulé !( ne parlons pas des soit-disants "départements" d'Algérie qui n'en étaient pas, puisque certaines catégories de personnes ne pouvaient pas voter grace à la diligence de ...qui vous savez
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Encore une fois faire de l'histoire et de la politique en mêle temps est loin de faire bon ménage. Amitiés. Bernard