Encore une fois, c'est l'habituelle équipe des "verts pastèque" qui, n'en ayant pas fait assez pendant la guerre d'Algérie aux côtés du FLN, trouve une occasion de salir l'armée française par une supposée complicité avec le régime "fasciste" argentin ! A en croire "Soeur" Marie Dominique Robin,(Alleluyah, alleluyah !) ce serait l'armée française qui se serait fait une "spécialité" de la guerre subversive menée à coups de tortures et violences barbares à l'encontre de pacifiques populations qui ne demandaient qu'un peu de "Liberté"... On connait la chanson ! Mais ce qu'oublie de dire la sainte femme aux blanches mains, c'est que la "guerre subversive" a été concoctée par les intellectuels de la Loubianka et de la Guépéou, et mise en activité par les disciples de Mao en Indochine. Elle se base, par principe, sur le terrorisme. Non pas à l'encontre des forces armées prises comme cible par de vaillants petits patriotes, mais par la terreur la plus abjecte excercée sur les populations qu'il s'agit de "convaincre" et de mobiliser en faveur de la rebellion. La "guerre d'Algérie" commença par ces crimes: égorgements systématiques de petits cadres ou fonctionnaires locaux travaillant pour l'administration "coloniale"... Il n'était pas rare de trouver au détour d'une piste ou d'un chemin rural, la tête coupée du facteur du coin, portant une petite pancarte désignant son "crime". Il y avait, parallèlement à ce genre de "sacrement", les arbres fruitiers coupés, le bétail abattu, les récoltes brulées, tous actes de "guerre" héroïques commis par les partisans libérateurs. Partisans libérateurs qui, bien entendu, ne se distinguaient pas du reste de la population par un uniforme distinctif, jouant à merveille le rôle du paisible fellah... le jour, et se transformant en bête fauve la nuit... Les méthodes adoptées pour lutter contre cette guérilla terroriste furent au début celles de la "démocratie républicaine"... Un crime a été commis ? On envoie les braves pandores qui vont faire une enquête de police judicaire dans les règles et remettre leurs rapports entre les mains d'un juge assermenté... etc... etc... Comme de bien entendu, cette procédure n'abouti pratiquement jamais. Alors on a recours à l'armée pour "pacifier". Les militaires ne sont pas des policiers. On leur demande de "maintenir l'ordre", ils le font, mais comme des guerriers. Pour détruire le fellagha, qui se camoufle dans la population, la première arme: le renseignement. On l'obtient comment le renseignement ? En offrant des gâteaux au miel aux "suspects" ? Si on emploie cette méthode, il est certain que le suspect la fermera. D'abord parcequ'il aura tout à craindre du fellagha qui lui n'offrira pas de gâteau, mais le tranchant de son couteau dans le meilleur des cas. Ensuite parcequ'il méprisera cette autorité "humanitaire" faisant preuve, à ses yeux, de faiblesse, ce qui l'encouragera à rejoindre les guerriers, les vrais ! Oui, il y a eu de la "torture" pratiquée en Algérie par l'armée française. Mais pas au niveau où veulent nous amener les Robin, Mamère et compagnie. D'abord parceque les individus pris comme "suspects" n'avaient pas le courage de certains de nos résistants tombés entre les mains de la Gestapo, et qu'ils crevaient de trouille, rien qu'à l'idée de recevoir une gifle du lieutenant qui les interrogeait. J'ai raconté cette anecdote dont j'ai été le témoin et qui se passait dans le petit poste de Kabylie que nous occupions, ma section et moi-même. Nous avions arrêté une nuit, en zone "interdite", deux individus qui se dissimulaient dans des taillis au bord de la piste que notre patrouille empruntait. Ils étaient en "civil" et pas armés. Nous les avions ramené au petit jour pour les présenter au lieutenant, chef de poste. La chambre- bureau du lieutenant était située à l'extrémité d'une suite de pièces exiguës, l'avant dernière étant la pièce réservée au radio de l'unité. Dans cette pièce, et à la vue de tout le monde, la fameuse "gégène" (GN-58) d'alimentation électrique du poste radio AN/GRC 9 qui nous reliait au reste du monde... Le premier individu que je conduisais au bureau du lieutenant, sans doute informé des "capacités" de la génératrice en matière d'interrogatoire, commença par trembler de tous ses membres, les yeux fixés sur la bécane, et... se mit à raconter sa vie dès qu'il fut assis devant notre lieutenant ! Le type fut relaché dans la journée avec son camarade. Nous en savions assez. Un type qui a du aller raconter partout comment il avait été sauvagement torturé par l'armée française... J'ajouterai qu'il existait, dans les rangs des katibas FLN, un petit manuel décrivant l'attitude qu'il fallait adopter devant un juge français en cas d'arrestation, et qui imposait systématiquement les sévices et tortures subis pour obtenir des aveux... On en trouve toujours chez les adeptes de la clandestinité "subversive", ETA, ou FLNC...
_________________ "Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne flottera sur Alger !" Charles de Gaulle
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