François Delpla a écrit:
ce qui est moins convenu et plus drôle à constater, ce sont les cohortes de croisés de l'anticommunisme et de mémés défaillant de rage à la moindre grève qui ont suivi aveuglément Brejnev sur la piste d'un Hitler monocouillu !
Que dire sur celui que l'Angleterre et la France ont suivi
dans la mondialisation de cette guerre ?
La deuxième en violant sa Constitution
(
sans le vote de ses deux Chambres).
Depuis
1929,considéré à
Whitchall comme un authentique fléau,
Winston Churchill est exclu des combinaisons ministérielles,
tant en raison de ses initiatives qui toutes ou presque se
sont avérées catastrophiques pour la Grande-Bretagne,
que de ses troubles caractériels,
"Winnie" souffre d'une psychose maniaco-dépressive,
comme c'était probablement le cas de son père et comme
en a souffert celle de ses filles qui s'est suicidée.
Lorsqu'au printemps de
1940,
Neville Chamberlain se retire de la vie politique,du fait d'un cancer rectal évolué et des intrigues
des amis de
Churchill,on offre le poste de premier ministre
à
Lord Halifax,un pacifiste,qui décline cette responsabilité.
Faute de mieux,on appelle au Pouvoir le chef du clan belliciste,
l'homme du lobby germanophobe,
Winston Spencer Churchill,
qui n'attend que cela depuis un quart de siècle.
Toutefois,et c'est une première dans l'histoire germanique,le Parlement,
où nul n'ignore les particularités de
" Winnie ",exige la mise
sous contrôle médical du premier ministre !
On désigne pour ce faire le président du
Collège royal des Médecins,
Lord Charles Mac Moran-Wilson: la haine entre les deux hommes,
le surveillant et le surveillé, sera réciproque.
Le médecin aura la cruauté (fort utile pour l'historien) de décrire
par le menu les tares et les affections de son patient.
Dès avant la Grande Guerre,on savait que
" Winnie " était un goinfre alcoolique,intoxiqué par le tabac.
Dès
1941,il devint un monument de pathologie,essentiellement dues
aux excès alcoolo-tabagiques lors des conférences interalliées où
le Britannique enrage de n'être qu'un comparse,incapable de faire valoir
ses idées (qui ne sont pas toutes stupides):
la Grande-Bretagne n'est plus qu'une puissance de deuxième ordre
et Churchill en souffre énormément.
Après l'entrevue de
décembre 1941 avec un
FDR particulièrement arrogant,le premier britannique ressent ses premières
crises d'angine de poitrine.
En
janvier 1943,à
Casablanca,il souffre d'une pneumonie.
C'est pire à
Téhéran,en novembre,où
Staline se moque ouvertement de lui:angine de poitrine et nouvelle pneumonie,
en plus de quelques troubles passagers de la mémoire.
Ce n'est rien en comparaison de son état de santé d'
octobre 1951 au mois d'
avril 1955: la Grande-Bretagne est (officiellement) dirigée
par un grand vieillard cérébro-scléreux,atteint de troubles permanents
de la mémoire,de l'élocution et de la compréhension.
Au berceau du parlementarisme,on tolère qu'un gâteux reste (officiellement)
au Pouvoir !
Les
"grands démocrates" eux aussi
"se foutent du monde".