François Delpla a écrit:
Autant dire que les occasions ne lui ont pas manqué pour informer Hitler
sur la conférence de Wannsee (dont, selon toute vraisemblance,
Heydrich lui a rendu compte, soit directement, soit par téléphone)
et pour discuter ouvertement, seul à seul, de l’extermination.
Selon
" toute vraisemblance",
le problème,
c'est que la
Solution Finale, est
territoriale,
ce qui n'a rien à voir avec une "
extermination".
Complément d'informations pour les adeptes de la croyance "exterminationniste":
Le "virus négationniste" a frappé à Bruxelles.
Au
Parlement européen, lors d’une conférence contre le «
négationnisme»,
Lady Renouf demande une preuve,
une seule preuve, de «
l’Holocauste »
De
Londres où elle habite
Lady Michèle Renouf s’est rendue à
Bruxelles et là, munie des autorisations nécessaires, elle a pu, le
6 octobre 2009,
participer, au sein même du Parlement européen, à une conférence
sur «
Négationnisme et Démocratie en Europe ».
Consacrée à la préparation d’une loi paneuropéenne de pénalisation du révisionnisme
(dans le jargon en vigueur, du « négationnisme »), cette conférence a réuni environ
deux cents personnes,dont quelques députés européens,sous l’égide d’un Allemand,
Elmar Brok, ancien journaliste devenu député européen.
Dans un long compte rendu en anglais,
Lady Renouf a résumé le contenu
des différentes interventions, qui, toutes, ont été naturellement antirévisionnistes,
et toutes plus pitoyables les unes que les autres.
Mais le plus étonnant de l’affaire est que, par chance,
Lady Renouf,
inconnue de la personne qui présidait la conférence, a obtenu la permission
de prendre la parole et s’est lancée, elle qui n’est ni révisionniste ni antirévisionniste,
dans un plaidoyer en faveur d’un libre débat sur « l’Holocauste »;
elle est allée jusqu’à demander que, pour amorcer ce débat,
on fournisse une preuve,une seule preuve de l’existence des chambres à gaz.
Une brève et percutante interventionVoici, dans sa traduction en français, le texte de la brève et percutante intervention de
Lady Renouf.
Le sigle « ADM » y désigne les «
armes de destruction massive »
attribuées à
Adolf Hitler, c’est-à-dire ces «
chambres à gaz » et ces «
camions à gaz ».
" Merci, Madame la Présidente.
Mesdames, Messieurs,
Cette conférence s'intitule « Négationnisme et Démocratie ».
Il existe certainement une seule manière de combattre « le négationnisme »
dans un contexte « démocratique » non pas en instituant un refus de débat à travers l’Europe
mais plutôt en fournissant des preuves documentaires pour réfuter l’argumentation
des négationnistes.
Il y a deux semaines [exactement le 24 septembre 2009] Benjamin Netanyahu
a fondé son intervention aux Nations unies sur des preuves des plans de construction
de ce qu’on appelle des ADM industrielles qui [par la suite] ont été rejetées comme fallacieuses par des experts juifs , tel le professeur
Van Pelt,
qui est allé jusqu’à dire que :
«les négationnistes sont en train de bien s’amuser parce que cela montre
comme les gens sont crédules » .
Ces mêmes documents
brandis par Netanyahu comme preuves
avaient été en fait découverts et publiés en 1976 par le vétéran du révisionnisme,
le professeur Robert Faurisson (afin de prouver le caractère normal de
«
chambres à gaz pour la désinfection des vêtements »
désignées comme telles sur les plans) ! "
Cette conférence entre experts va-t-elle réussir là où Netanyahu a échoué ?Allons-nous pouvoir quitter cette conférence avec
un seul ,
juste un seul élément de preuve documentaire propre
à confondre les révisionnistes de l’Holocauste attachés à l’étude critique des sources?
Ou nous faut-il simplement faire taire ces voix sceptiques à l’aide de menaces,
d’amendes et de condamnations à la prison, puis enseigner aux enfants
de nos écoles le refus de tout débat et de toute critique normale des sources historiques ?
Avez-vous pris connaissance des
Guidelines for teaching about the Holocaust ?
Là, Lady Renouf a brandi la couverture du dossier en question appelé
«
ITF » («
International Task Force » pour l’enseignement de «l’Holocauste»)].
Permettez-moi d’en lire un passage que voici :
«
Il faut veiller à ne pas donner une tribune aux négationnistes [...]
ni essayer de réfuter leur thèse par le biais d’un débat historique normal
et des arguments rationnels ».En tant qu’ancienne universitaire,je vous le demande, s’il vous plaît,
l’Union européenne peut-elle faire ce que n’a pas fait l’ONU
et nous fournir aujourd'hui ne fût-ce qu’un document auquel pourront
se fier les écoliers et leurs enseignants ?
Car même la loi contre le négationnisme ne définit pas ce que sont ces ADM
industrielles et uniques qui valent aux citoyens d’Europe et d’ailleurs
de se retrouver pour des années en prison
parce qu’ils contestent les preuves qu’on leur en a fournies. » Source: RIVAROL ,n° 2934 du 23 octobre 2009,p.8
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