Citation:
En quoi l'ordre d'arrêt renforce-t-il d'une quelconque manière l'offre de paix généreuse (à supposer qu'elle tienne encore) ?
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Trois jours de calme sur le front ou se trouve l'essentiel du BEF.
Un "geste" qui renforce les propositions de paix que les pacifistes du gouvernement de Churchill ont recu. Pas le 1er Ministre, il ne voulait meme pas en entendre parler, mais les autres.
1. Le calme est relatif: si Guderian a été arrêté, ce n'est pas le cas de la 6e Armée et la BEF n'a certainement pas l'impression d'avoir été en vacances pendant cette période. Par ailleurs quand l'ordre est donné il ne l'est pas pour trois jours.
2. La répétition de la thèse initiale ne répond pas à ma question (je pense avoir compris ce qui est dit dans l'article
sur la thèse "diplomatique"). En quoi ce "calme" renforce-t-il les propositions de paix reçues par les pacifistes à Londres ? Pourquoi, si les "propositions" ont été émises le 6, faut-il attendre le 24 pour qu'un geste ait une signification ? Pourquoi si le but est de ménager la BEF ne pas avoir exploité vers Paris ou la Suisse afin de ne taper que sur des Français ? Pourquoi un seul ordre d'arrêt ?
L'histoire du bulldog ne marche pas. D'une part parce que dans l'histoire c'est plutôt l'Allemagne le cambrioleur, mais plus sérieusement et surtout parce que le bulldog allemand n'a aucune possibilité d'atteindre la gorge (Londres) de l'adversaire, dont seul le bras (la BEF) est à portée. Non seulement je ne vois pas d'indication que l'Allemagne ait cherché à faire preuve de retenue, mais je ne vois pas en quoi cette retenue aurait servi à quoi que ce soit.
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Pourquoi n'y en a-t-il pas d'autres ensuite, par exemple avant de lancer l'offensive sur le reste de la France ?
L'offre de paix concerne essentiellement la Grande Bretagne.
La France, il faut la faire se coucher.
Je suis désolé, mais je ne comprends toujours pas pourquoi cette date du 24 mai est-elle particulièrement propice pour adresser un message aux seuls Britanniques. Capturer Dunkerque illico presto est parfaitement compatible avec faire se coucher la France tout en offrant une démonstration de force à l'Angleterre.
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Si Hitler ne pense pas que l'ordre d'arrêt va sauver la BEF - et je suis d'accord avec cette interprétation - alors quel en est l'intérêt ? Pour l'OKW, les troupes alliées en Belgique sont de facto prisonnières, politiquement il n'y a donc aucune différence entre poursuivre l'attaque ou pas.
Mis a part l'espoir que les Britanniques, realisants eux aussi le "de facto prisonnieres", ouvrent les negotiations de paix.
Pourquoi les Britanniques seraient-ils plus pressés d'ouvrir des négociations avec des "prisonniers de fait" qu'avec des prisonniers derrière les barbelés ? C'est ça la question que je n'arrête pas de poser parce que je ne comprends pas du tout cet aspect de la thèse diplomatique: quel est l'intérêt de s'arrêter ?
C'est la guerre, les Britanniques n'ont pas montré de signes particuliers qu'ils étaient plus prêts à négocier le 24 que les jours précédents, pourquoi faire un geste ce jour là ? Pourquoi faire le geste de cette façon, en retenant Guderian mais ni la Luftwaffe ni l'infanterie ? Pourquoi ce geste là devrait-il être considéré comme efficace ?
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Pour les raisons militaires, 3 jours d'arret, je ne pense pas que cela change grand chose pour la Wehrmacht.
1. Si, ça permet à l'infanterie de rejoindre, aux formations blindées de se reposer et de récupérer une partie des blindés abandonnés en chemin. Ce qui représente un gain de force important.
2. Ce qui change aussi, c'est la perception au bout de ce temps que les Alliés sont en train de tenter l'évacuation à grande échelle par Dunkerque, ce qui avait été jugé impossible auparavant. Donc il faut un moment avant que l'intérêt de capturer la ville soit apparent.
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Quant aux capacites de contre attaque, si elles existaient, il etait donc urgent... de ne pas s'arreter et de continuer l'offensive vers Dunkerque !
Pour les briser au plus vite.
Les contre-attaques les plus dangereuses devaient venir du sud, pour celles-là l'urgent c'était donc que les divisions blindées soient disponibles.
Par ailleurs ma remarque était une réponse à ceci: "
si la crainte d'une contre-attaque alliée d'envergure pendant la poussée des blindés entamée le 14 mai avait un fondement jusque vers le 20, elle n'en avait plus aucun ensuite et que cela se savait à tous les échelons du commandement. "