François Delpla a écrit:
En France en 1940, Hitler ne cherche qu'à éliminer d'un coup sec le pays de la liste des puissances capables de lui disputer la domination du continent. Le 24 mai il y est presque : Reynaud signerait des deux mains une paix "généreuse", et à Londres mûrit une crise politique qui va mettre Churchill à deux doigts de la démission. L'ordre d'arrêt procède de l'espoir de cet événement, et sa levée rapide du fait que Hitler a prévu un plan B : l'invasion de la France, qui, cette fois, aurait de bonnes chances d'assagir une Angleterre à la comprenotte un peu lente.
C'est ce que vous dites, mais ce n'est pas ce que je pense.
-Reynaud n'est pas prêt de signer... il ne le sera jamais d'ailleurs, et il ne signera jamais... un coup dans l'eau !
-Churchill n'a jamais été menacé. L'épée de Damoclès que vous agitez au-dessus n'est qu'une chimère. Churchill n'a jamais eu l'intention de démissionner, et d'ailleurs il n'a jamais démissionné...
-l'ordre d'arrêt relève de considérations purement militaires.
-quant à l'invasion de la France, c'était déjà chose faite... une paix avec l'Angleterre n'aurait rien changé.
Citation:
La situation en URSS (un pays qu'il veut rayer de la carte et occuper largement), au cours des deux années suivantes, est entièrement différente.
Faux, seule l'Ukraine l'intéresse.
Citation:
C'est désormais de cette offensive que Hitler attend la chute de Churchill et ses prétendues erreurs, loin de s'expliquer par une confiance croissante en son génie militaire, procèdent de l'absolue nécessité d'aller vite pour devancer la montée en puissance des Etats-Unis.
Et revoilà le spectre churchillien sorti du chapeau ! Hitler n'attaque pas l'URSS pour faire tomber Churchill... Il attaque l'URSS car il veut ses terres à l'est. A vrai dire c'est la seule raison de son expansion à l'est, de son attaque de la Pologne : les terres d'Ukraine.
Malheureusement pour Hitler, il y a eu le grain de sable CHAMBERLAINIEN, et non churchillien (!), de septembre 39.