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boisbouvier serais tu entrain de dire que le peuple allemand est con si ils l'ont choisi c'est un choix que le peuple a fait un mauvais choix mais c'est un choix est même si tu les déteste les allemand je m'en fou moi c'est ma nation et je l'aime on n'enleve pas ce qui appartient a césar
Pas de malentendu, allemand.
Le peuple allemand est un des quinze ou vingt grands peuples du monde et son élite intellectuelle était la première de la classe quand Hitler a pris le pouvoir. Je l'ai dit, d'ailleurs.
Ce que j'incrimine c'est la démocratie elle-même, poison violent, dis-je, susceptible de donner le pouvoir à des démagogues comme Catilina ou Marius dans l'Antiquité, ou comme Lénine, Mussolini ou Hitler à l'époque contemporaine. Ce qui s'est passé dans l'Allemagne de 1933 aurait pu se produire n'importe où sauf en Amérique du nord où la démocratie est "sui generis".
Au XIX° siècle, en France, les plébiscites qui donnèrent le pouvoir à Louis-Napoléon Bonaparte illustrent aussi les thèses de G. Le Bon (et de bien d'autres auteurs) sur l'émotivité et l'imbécillité des foules. (Heureusement, Napoléon III n'était "démocrate" que politiquement car ses moeurs étaient restées aristocratiques comme celles de son oncle, d'ailleurs.)
Je ne propose pas qu'on revienne à la monarchie héréditaire évidemment obsolète mais je propose qu'on attende que la démocratie soit d'abord sociale et morale avant de donner des droits politiques à des masses inorganisées et instables.
Je crois que c'est ainsi que les grands penseurs politiques du XIX° siècle voyaient leur présent et leur avenir :Constant, Guizot, Tocqueville, Taine...Savoir attendre que l'Europe atteigne le degré d'égalité sociale-morale des E-U avant de lui accorder le suffrage universel.
D'ailleurs, aujourd'hui, c'est acquis. Cette égalité, nous l'avons.