Inscription: Sam Juin 25, 2011 3:19 pm Messages: 186 Localisation: Saint-Tropez (VAR)
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Voici des documents inédits sur ce fameux vol pour la paix que les Anglais et les Français n'ont pas voulu. http://liberation-44.forumactif.org/t10 ... angleterreRUDOLF HESS VU PAR SA SECRETAIRE. Je vous publie ci-dessous la traduction d'un document inédit: - la déposition écrite de celle qui fut la secrétaire de R.Hess de 1933 à 1941, Hildegard Fath.Rédigée le 20 novembre 1945 à Nuremberg,cette déposition n'a pas été utilisée pendant le procès.On comprend rapidement pourquoi à sa lecture. Cette pièce est aujourd'hui conservée à la Fondation Hoover,en Californie (Stanford University,Stanford,CA 94305-6010) sous la cote ZZ043. Je remercie Nicholas C.Siekierski qui m'en a fourni une copie. Hildegard Fath.Notes à propos de Rudolf Hess. Rudolf Hess naquit à Alexandrie en Egypte,où son père était grossiste. Sa mère,née Pröhl,naquit à Hof en Bavière.L'un de ses frères se suicida dans des circonstances inconnues.Durant son enfance,Rudolf et son frère Alfred suivirent des cours auprès d'un professeur particulier. Sa plus jeune soeur Grete naquit bien plus tard quand il était déjà en Allemagne. Le père était très sévère avec ses fils,Hess ma disait qu'ils n'osaient jouer gaiement que lorsque leur père était parti pour affaires. (Plus tard quand je connus le vieux M.Hess,ce dernier avait beaucoup changé, il était très doux et tendre.Il mourut en 1941,ayant pour la seconde fois perdu sa propriété dans la guerre.) Il avait eu autrefois un cancer en formation sous le nez ou la nuque(?) mais ce dernier avait été retiré par des traitements aux rayons.
Le frère Alfred est encore aujourd'hui le meilleur ami de Rudolf Hess. Plus tard,les garçons furent éduqués en Allemagne à l'école protestante de Godesberg dans le Rhin. Je me souviens que d'anciens professeurs lui écrivaient souvent,ils se souvenaient de nombreux détails,même le vieux professeur d'Egypte:ils semblaient avoir aimé le petit garçon qui était un élève attentif et sérieux. Il airait aimé étudier les mathématiques et les sciences naturelles,mais son père voulait qu'il devienne un marchand.Par conséquent,il alla à l'école supérieure de commerce à Neufchâtel en Suisse afin d'y étudier le commerce,plus tard il fut apprenti dans une maison commerciale à Hambourg. Heureux d'interrompre ce travail qu'il n'aimait pas,il partit comme soldat au front en 1914.Il combattit tout d'abord au front Ouest,puis de l'Est,où il reçut une balle dans les poumons.Après un long séjour à l'hôpital,il n'était plus du tout apte pour le service d'infanterie,donc,il fut formé pour devenir pilote. Mais il ne revint pas au front avant octobre 1918,donc il ne combattit plus beaucoup.Mais il était devenu un pilote aussi passionné qu'il était bon soldat.
La soeur de son père est morte plutôt jeune (?) d'un trouble mental (?). Apparemment,elle a été dans un hôpital psychiatrique. Hess avait fait la remarque qu'il pensait que c'était à cause de l'état d'ivresse de son grand-père au moment de la conception que sa tante mourut. Le grand-père n'était pas nécessairement alcoolique.Sa tante naquit longtemps après les autres enfants. Hess donna l'impression qu'il pensait que le vieil homme l'avait fait uniquement sous l'emprise de l'alcool.
Je le connus personnellement en 1933 par mon dernier fiancé qui était un parent à lui.Nous étions invités chez la famille Hess,et M.et Mme Hess me proposèrent de me joindre à eux comme secrétaire particulière. Je fus très heureuse d'accepter,et je me mis depuis lors à travailler pour la famille Hess jusqu'en 1943,d'abord pour les deux,après quelques temps seulement pour Monsieur,et après son départ pour l'Angleterre,de 1941 à 1943,j'aidai Madame Hess dans les travaux domestiques et le jardinage. Le fait qu'en 1933,à la Saint Sylvestre,nous ayons souffert ensemble de la mort de mon fiancé fit que,dès le début,ma relation avec la famille Hess fut très intime et familière.J'étais protégée comme si je faisais partie de la famille, et jamais je ne rencontrai de meilleures personnes que Monsieur et Madame Hess.
La plus grande qualité chez Rudolf Hess fut son engagement fanatique envers ses devoirs,et il n'oubliait jamais le moindre détail de ses principes. Dans sa façon d'agir,il était un bon modèle pour tous.Je définirais cela ainsi: il fut un national-socialiste dans le bon sens du terme.
Il avait une grande maîtrise de lui.Jamais il ne pleurait devant quiconque: il "avalait" comme nous appelons cela en allemand,toutes ses colères et ses contrariétés.Peut-être aurait-il mieux valu pour lui de se soulager en hurlant.
Il s'occupait des choses principales de sa maison et laissait le reste à sa femme. En effet,fidèle à sa modestie,il n'autorisait ni les photographies de sa femme dans les magazines,ni qu'elle occupe un poste au Parti ou dans une organisation féminine ou ailleurs.Elle apparaissait en public uniquement au théâtre ou a un concert. Par conséquent,la maison n'était jamais luxueuse,et la seule occasion de différend entre sa femme et lui survenait quand elle avait dépensé plus d'argent qu'il ne lui en avait alloué.Il avait seulement sa maison à Harlaching,en banlieue de Munich, qui a été brûlée par les bombes incendiaires en 1943. Il n'avait même pas de maison de vacances. La maison dans le Fichtelbirge où sa mère,sa soeur et sa belle-soeur vivent actuellement,est la vieille maison de chasse de son père,et elle appartient maintenant à sa mère. La petite maison en bois à Hindelang/Allgaeu,où sa femme et son petit garçon ont vécu jusqu'en 1943,était seulement en location.(Et en plus maintenant le propriétaire l'a expulsée,de ce fait elle est obligée de louer deux pièces au dernier étage d'une auberge de village dans la région.La remise à moitiée brûlée de la maison de Munich où j'ai ma chambre est maintenant,du fait de la loi, comme "propriété d'un criminel de guerre",à la disposition d'anciens prisonniers de camps de concentration,et c'est seulement grâce à la gentillesse d'une équipe américaine du quartier que j'ai pu conserver ma chambre jusqu'à présent).
Hess était très poli,galant avec les femmes,et très accommodant,sensible,même. Je me souviens d'une fois où nous buvions le thé dans le jardin. Des guêpes étaient engluées dans le pot de miel et ne pouvaient plus repartir. Il les a récupérées avec sa cuillère,les a lavées précautionneusement et les a disposées au soleil afin qu'elles puissent sécher. Une autre fois,alors que le chien de chasse de son frère avait été tué par un étranger,son frère et lui furent aussi tristes que si un être humain avait été tué,et comme je me moquai un peu,il me rabroua violemment et j'en restai effroyablement honteuse.
Il aimait beaucoup sa famille.Surtout quand son fils est né,il revenait à la maison aussi souvent que le lui permettaient ses occupations. Il aimait recevoir des invités.Durant le temps de paix,ses parents venaient d'Egypte tous les deux ans,et après le début de la guerre,ils vivaient entièrement chez lui,plus à Berlin qu'à Munich,parce que pendant la guerre il était à Berlin la plupart du temps.Il était un fils très tendre et faisait tout ce qu'il pouvait pour ses parents.Son père aimait regarder des pièces de théâtre joyeuses, des opérettes et des films,ainsi faisait-il (Rudolf Hess) en sorte qu'il (son père) puisse en voir le plus possible.Sa mère s'intéressait plus à la médecine naturelle et à la philosophie,ce qui était aussi l'un des principaux traits de sa personnalité.
Deux raisons expliquaient l'intérêt qu'il portait aux médecines allopathiques et naturelles.Tout d'abord pour des raisons politiques:beaucoup de gens mourraient encore du cancer et la science n'avait pas bien réussi dans ce domaine, donc il disait que quelqu'un devait donner sa chance à quiconque aurait une idée ou un remède,sachant que souvent,les non-spécialistes avaient les meilleures idées. Beaucoup de nos médecins officiels se moquèrent de lui,mais il y en avait aussi suffisamment qui partageaient son opinion.
L'autre raison,qui est personnelle,était qu'il n'était jamais satisfait de sa propre compétence.Il voulait travailler bien plus,et s'il était fatigué il pensait que quelque chose n'allait pas,ou alors qu'il aurait dû faire plus avant d'être fatigué. Quand je l'ai connu,il avait seulement des problèmes d'estomac. Par la suite,sa santé fut bonne,il aimait beaucoup marcher. En hiver nous allions souvent skier.Simplement,il ne pouvait pas monter les côtes raides à cause de sa blessure aux poumons.Plus tard,il eut parfois des crises au niveau de la vésicule biliaire,ce qui lui enlevait beaucoup de son énergie. Il eut beaucoup de médecins,pas en même temps,mais les uns après les autres. Il n'avait pas la patience de rester avec le même médecin,le temps que celui-ci le rende en meilleure santé.Lorsqu'il ne voyait aucun succès arriver après quelques semaines et qu'il avait déjà entendu parler d'un autre médecin, il appelait l'autre.Dans les deux dernières années,avant son départ,il consultait particulièrement deux médecins "non officiels",des naturopathes comme on dit en allemand.Pour s'amuser,il les appelait les "sorciers" (Le Führer ridiculisait Hess parce qu'il courait après toutes sortes de médecins.Hess lui envoya une copie des correspondances entre Fredersdorf et Frédérick le Grand concernant une (illisible) similaire (illisible) médecine (illisible).
Horoscope:Une femme plus âgée colporteuse d'horoscopes lui envoya un horoscope (illisible) de 1940.Il semblait confirmer ses plans. Il était si (illisible) qu'il ordonna à sa secrétaire de lui envoyer son jour exact de naissance,l'heure et l'endroit exact de sa naissance,afin d'obtenir plus de détails.Elle ne se souvient pas les détails,mais cela confirma sa conviction que c'était son devoir et son destin de mettre fin à la guerre.
Il avait une attirance naturelle,tout comme sa mère,pour la transcendance surnaturelle. Concernant sa décision de s'envoler en Angleterre,il fut légèrement influencé par l'horoscope et par un rêve du général Haushofer (Elle ne connaît pas les détails, mais elle l'a mentionné parce qu'elle est sûre que ça confirme sa détermination à partir en Angleterre.Il parlait à Albrecht Haushofer avant de partir). Je pense qu'il était religieux ou pieux dans le sens de ressentir une dépendance à la Providence,en laquelle il avait une confiance telle qu'il était convaincu que tout ce qui arrivait avait un sens,un sens justifié,qu'on le comprenne ou non.
Je ne comprends pas qu'il ait des rapports le concernant qui soient haineux. Nous et tous ses employés l'aimions beaucoup,et d'après ce que je sais, ses hommes et les chefs politiques l'aimaient et l'admiraient aussi (à une exception:Martin Bormann,mais je ne vois aucune raison pour laquelle il aurait dû le détester). Il était si prévenant avec tout le monde,la population sentait cela. Je devais ouvrir toutes les lettres qui arrivaient chez lui,il y en avait beaucoup. La plupart d'entre elles venaient de gens qui ne le connaissaient pas personnellement,et toutes étaient emplies de confiance en lui pour remédier à leurs problèmes,ou bien elles le remerciaient lorsqu'il les avait déjà aidés. Particulièrement quand il avait fait un discours à la radio ou à Noël ou au Nouvel An ou à n'importe quelle autre occasion,il y avait tellement de lettres pleines d'affection et de reconnaissance. Et ceux qui avaient eu affaire avec lui à quelque occasion l'avaient aimé et admiré.
Il était également très juste et chevaleresque envers ses camarades et ses subordonnés.Cela me frappait souvent quand il dictait une lettre dans laquelle il avait à blâmer quelqu'un.Après avoir tancé la personne,il faisait gentiment des propositions en vue d'améliorations. Il construisait pour ainsi dire un pont pour le réprimander,afin que ce dernier ne se sente pas ofensé.Il n'était ni fourbe ni faux:s'il avait un reproche à faire à quelqu'un,il lui disait ouvertement et discutait afin de clarifier la situation.
Il était si gentil et si noble que chacun se sentait obligé d'agir le plus possible de la même manière et de faire pour lui autant qu'il ou elle pouvait. Cela ne dérangeait aucun d'entre nous de travailler avec lui jusque tard après minuit.Je me rappelle d'une fois où il était rentré tellement tard que le souper avait dû être réchauffé plusieurs fois d'affilé.Mme Hess fut réprobatrice et dit que c'était trop contraignant pour le cuisinier et la bonne de rester debout si tard. Après cela,la bonne vint me voir secrètement et me dit:"S'il vous plaît dites-lui que nous voulons travailler pour lui à n'importe qu'elle heure du jour et de la nuit, cela ne nous dérange jamais,nous sommes heureux de faire quelque chose pour lui." Cette réaction était représentative de ce que pensaient les gens qui avaient à traiter avec lui personnellement.
Peut-être que sa faute fut d'avoir été trop gentil et d'avoir considéré d'autres personnes aussi honnêtes et honorables que lui l'était. Ses erreurs viennent de ses vertus:trop gentil et trop modeste.
Pour quelqu'un le connaissant,le voir aujourd'hui accusé de "criminel de guerre" est la chose la plus idiote et la plus grotesque qui soit. Son ambition fut toujours d'établir la paix,soit entre des particuliers,soit entre les peuples.Son discours sur les vétérans est connu dans l'Europe entière: les vétérans veulent la paix parce qu'ils connaissaient la guerre. Il connaissait la guerre,puisqu'il a lui-même été un vétéran. Et s'il y avait un homme d'Etat prêt à se sacrifier personnellement pour conduire à la paix,c'était bien Rudolf Hess. L'opinion de quelques personnes qui pensent qu'il a dû être fou depuis lors ne diminue pas ce fait. ++++++++++++++++++++++++++++++ Nuremberg,le 20 novembre 1945. (signature) Hildegard Fath. (Rédigé à la main) "Quand Hitler déclara que Hess était fou,j'étais sûre que c'était fait uniquement pour des raisons politiques.Maintenant je ne sais pas."
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