L'article :
http://www.delpla.org/article.php3?id_article=502Pour lancer la discussion, je dirai ceci.
Marc-André -un ancien combattant du conflit, engagé volontaire en 1944 dans l'armée française à l'âge de vingt ans- gratte sans ménagement dans un article mensuel qu'il me fait l'honneur de m'envoyer pour publication sur le site, les plaies des complicités non-allemandes dans le judéocide nazi.
Peut-être ne se penche-t-il pas assez sur le péché originel (ou si l'on préfère, en langage plus historique et moins moralisant, la cause initiale) : la tolérance des nations, en principe unies dans une société (du moins les européennes, puisque les Etats-Unis se tenaient à l'écart et l'URSS n 'avait pas encore été conviée), au fait que l'une d'entre elles,dès mars 1933 (annonce d'un boycott des commerçants juifs pour le 1er avril), dénationalise brutalement une partie de ses ressortissants en les accusant collectivement d'une malfaisance infinie, à charge pour les autres pays de les accueillir si par hasard ils ont la lubie de les considérer comme fréquentables.
En d'autres termes, le ver est dans le fruit dès l'arrivée au pouvoir de l'auteur de
Mein Kampf, et toute disposition prise pour favoriser l'accueil des réfugiés, si justifiée soit-elle par le devoir d'assister son prochain, alimente la croissance du ver.