Citation:
tu persistes dans cette faute élémentaire de justifier l'armistice par la situation qu'il a créée.
Oui je persiste.
J'ose dire que la situation militaire ( le corps expéditionnaire britannique rembarqué fin mai, la reddition de l'armée belge au même moment, les Allemands à Paris le 12 juin, bientôt à Lyon, Bordeaux, Marseille et Bayonne puisque aucun rempart n'était plus possible, les deux millions de prisonniers, les réfugiés encombrant les routes...) avait créé une "situation" politique qui amena l'immense majorité des Français à rechercher et à souhaiter un armistice.
Est-ce par hasard que le chef du gouvernement qui avait fait cette démarche se vit confier les pleins pouvoirs pour une durée indéterminée par une écrasante majorité d'élus trois semaines plus tard (569 contre 80)?
L'armistice, s'il a créé une situation, fut préférable à la situation créée par la défaite.
Là nous avons le Michel anguille.
Convaincu (au sens judiciaire) d'avoir justifié l'armistice en partie par la situation postérieure (les difficultés de la flotte anglaise face à l'Axe en Méditerranée alors qu'avec le maintien en guerre de la française elles ne se seraient pas produites), voilà qu'il nous fait deux séries de posts, les uns pour montrer un armistice de toute façon inévitable (par la situation militaire désastreuse de la mi-juin), les autres pour ergoter malgré tout sur la vulnérabilité des navires.