François Delpla a écrit:
Beruge va chercher, pour convaincre Lucie de "mensonge éhonté", quelques lignes banales sur la Milice
d'un ouvrage pour enfants.
C'est moins direct ! Et hélas, Jean fait chorus.
Voici mes conclusions sur les mensonges éhontés de Lucie Aubrac (quelques lignes banales (sic!).
Après ces séries d'assassinats par les francs-tireurs de la Résistance,Joseph Darnand déclara:
"Nous n'avons pas le droit,nous,de sortir de la légalité,sur ce terrain.
Les méthodes laches du terrorisme ne sont pas dignes des combattants en uniforme que nous sommes.
Il faudra la carence des forces de police régulières,l'horreur des crimes accumulés par des assassins
qui n'épargnaient ni les femmes,ni les enfants,pour que,devant la montée de l'indignation et la colère.
Si bien que les assassins s'enhardirent, à partir de ce moment les meutres furent si réguliers que Combat
créa une rubrique spéciale sur les victimes de la Milice.
C'est à cette époque que Radio-Londres donna les noms et adresses des collaborateurs et miliciens,
permettant d'établir des listes noires et planifier des futurs assassinats.
S'en en était trop,pour la première fois,J.Darnand annonça en termes,certes,voilés,l'éventualité de représailles
sous un article en première page de Combats sous le titre "Alerte Miliciens",il écrivit:
"Depuis plusieurs mois,les terroristes de zone sud s'acharnent contre nous.
Jusqu'ici,la lutte était inégale:nous étions matériellement hors d'état de riposter,ou mème de nous défendre.
Aussi,chaque jour nous apportait-il la nouvelle d'un attentat contre une de nos permanences,ou
de l'assassinat de lun de nos mlitants.
Demain,les assassins frapperont sans doute encore,mais les miliciens auront les moyens de résister.
Nous avons déjà vengé nos morts.A l'avenir,nos vengeances seront plus fortes et plus dures."J.Darnand disait vrai,les terroristes ne reculèrent pas,le 15 novembre 1943 au petit matin,
un mlicien de 74 ans,le général Philippon,fut lachement abattu dune balle dans le dos,alors
qu'il achetait son journal,par un jeune cycliste d'environ 18 ans.
Le 28 novembre 1943,J.Darnand prit la parole à Nice:
"J'ai décidé de faire payer à nos agresseurs et à leurs complices leurs forfaits.
Ils ont déjà payés.On prétend que nous allons trop fort,pourtant je répète,
désormais nos représailles seront plus fortes et plus rudes.
A l'intimidation,il faut répondre par une répression impitoyable.
Notre calme a pu surprendre,notre résignation passer pour de la peur.
Nous nous sommes préparés.Tous nos efforts,depuis cinq mois,ont consisté à nous fournir
l'armement indispensable à notre sécurité et à notre bataille.
Mais aujourd'hui,je vous apporte les moyens que vous réclamez.D'autres vont suivre.
Ces armes ont déjà servi.Jacquemin et Franc,nos derniers martyrs ont été vengés.
Les représailles sont arrivées,et nos adversaires sont prévenus.
Je méprise ceux qui,se faisant l'écho de Londres et d'Alger,que nous accusons de pousser
à la guerre civile.Quand on abat des ètres malfaisants,quand on protège les vies des Français
et le patrimoine national.
Nous poursuivrons sans faiblesse nos justes représailles.Je répète ce que j'ai déjà affirmé,
la vie humaine est trop précieuse pour qu'on puisse la sacrifier sans examen.
Mais que nos adversaires sachent,et ils le savent bien,qu'aucun de leurs crimes ne restera impuni,
que nous frapperons et les assassins et leurs complices.
On ne compose pas avec les hors-la-loi.On ne discute pas avec les professionnels du crime.
Pourtant,qu'on me comprenne bien,je n'ai pas l'intention d'encourager les représailles individuelles,
de livrer l'exercice de la justice aux citoyens.
Ces méthodes nous conduiraient au désordre et à la guerre civile.
Les représailles doivent ètre ordonnées par une autorité supérieure.
A partir de ce moment,la Milice commença à faire des représailles ciblées et en effet sans pitié.
Interrogé début 1944 par le journal Je suis partout,J.Darnand nous dit:
"Le temps de l'indulgence est passé,la Milice française a subit pendant cinq mois
(c'est-à-dire à partir de mai 1943) les coups des asssasins sans riposter,la terreur s'est accrue.
Nous nous sommes organisés pour la lutte,nous avons étendu notre réseau de renseignement,
nous nous sommes armés,et vous le savez notre réplique a été brutale.
Nous poursuivrons sans faiblesse nos justes représailles."
C'est ainsi que petit à petit les compagnons de J.Darnand ont participé l'arme au poing et parfois aux cotés
des Allemands,à la lutte contre la Résistance.
Alors,je sais,on me répliquera que les miliciens avec leurs complices les Allemands ont participé,il est vrai,
à des représailles sanglantes,parfois mème sur des innocents.
Que la Milice frappa parfois des innocents,que sur la fin elle se soit livrée à des représailles,mais enfin,
le long rappel que je viens d'exposer,démontre qu'au départ,la Milice n'avait pas été créé pour tuer,
elle devait uniquement servir la Révolution nationale et sociale sur le terrain,si par la suite,
elle a versé du sang,ce fut pour répondre aux frappes de la Résistance.
Peu après l'assassinat de Paul Gasswski,Pierre Gance (Combats du 8 mai 1943,p.2)
avait lancé aux gens d'en face:
"Vous avez tiré les premiers"C'est incontestablement vrai.
Et comme l'a rappelé Maurice Bardèche en 1947 dans sa lettre à François Mauriac (p.54):
"
Quand on ne veut pas des spectacles de la guerre civile,
il ne faut pas déclencher la guerre civile.Eh oui,c'est parce que la Résistance a déclenché la guerre civile en 1943 et 1944,
que la France a connu des spectacles terribles.
Dans son ouvrage,toutefois,Lucie Aubrac a caché cette vérité, sachant que les jeunes
n'iraient jamais consulter la collection de Combats et qu'aucun ancien milicien ne serait
invité à lui répondre, elle a réécrit l'Histoire à sa façon,n'éclairant que la moitié de la scène,
elle a occulté les dizaines d'attentats commis contre la Milice,
elle a occulté les 33 miliciens assassinés et les 165 blessés,sans que l'organisation
de J.Darnand n'est réagit.
Avec une impudence éhontée,elle a commencé l'Histoire au moment ou la Milice a commencé
les représailles,ce qui lui a permis de dépeindre,ses membres,c'est-à-dire les miliciens,
comme des assassins,des voleurs et des bourreaux.Lucie Aubrac n'était donc,rien d'autre,qu'une vulgaire menteuse à qui on a laissé jusqu'à la fin,
le champ libre pour falsifier l'Histoire.