boisbouvier a écrit:
Citation:
on peut dire aussi bien, et même beaucoup mieux, que la direction nazie a orienté sa politique française au mieux de ses intérêts : la priorité, dans ce pays de cocagne si essentiel à l'économie allemande, n'était pas de tuer les Juifs.
Justement, ça ne l'était nulle part et pourtant ils furent tués.
Au ghetto de Lodz on fabriquait toutes sortes de bons produits pour habiller, nourrir et équiper l'armée allemande et en si grandes quantités que son gouverneur juif (Munkowski ?) fut accusé de collaborationnisme et qu'il en perdit la vie de la main de ses coreligionnaires parait-il. Tous finirent à Auschwitz à l'exception de quelques centaines qui firent le ménage du ghetto après la déportation de ses habitants.
On doit saluer d'autant plus, après les diversions et coupures précédentes de cheveux en quatre, cette réponse précise à un argument.
Chacun appréciera cette identification, obtenue de Michel par moi-même au bout de dix ans de "Laval a dit", entre l'intérêt économique, pour l'Allemagne en guerre, de l'industrie polonaise et de la française. Une révision de l'histoire du développement en Europe s'impose.
Restent le racisme et la géopolitique, qui l'un et l'autre voulaient qu'on cherchât "l'espace vital" à l'est en bousillant les habitants, et qu'on mendiât jusqu'au bout la paix avec l'Angleterre en ménageant tous ses voisins.