Bonjour,
Reponse d'un autre Beotien
Le repli sur Bordeaux me semble, a priori, transactionnel, une décision se négociant en fonction des rapports de force du moment (à l'intérieur et à l'extérieur).
A l'exterieur, la Wehrmacht qui, a grand coups de balais, pousse vers le Sud l'Armee Francaise, les refugies et ceux qui leurs servent de gouvernants, dans un climat proche de la panique.
A l'interieur, les partisans de l'Armistice qui, petit a petit, gagnent du terrain.
Le reduit Breton etait une illusion, de Gaulle s'en est rendu compte lui meme en y passant une journee (Le 15 ou le 16 juin ? trou de memoire)
Si nous avions a l'epoque dispose d'un gouvernement rationnel, ils se seraient replies vers Toulon pour ensuite se replier vers l'Empire, vers Alger, avec la Flotte et tout ce que la Marine marchande aurait pu faire traverser de l'Armee Francaise.
Les risques existaient, mais les gains, a mon sens, etaient plus importants. On nous parle des problemes logistiques que la Flotte aurait eu en Algerie, mais les USA etait, deja, engages au niveau industriel, livrant du materiel a la France et la Grande Bretagne. Hitler etait un nain sur le plan maritime, et cela se savait, l'AFN etait completement hors de sa portee en 1940.