Parmi tes nombreuses et remarquables qualités ne figure pas la propension à lire les interventions des internautes qui t'ont précédé ou, en tout cas, à y répondre.
Je te ferai, mais n'y reviens pas, la courte échelle en rappelant ce que j'écrivais au début de ce fil :
Citation:
(...)
Staline, donc. Tu es sur le forum de discussion d'un site, tu es bien élevé donc tu as pris un minimum connaissance des travaux de l'hôte avant de mettre ton grain de sel.
Tu sais que pour moi Hitler mène la danse jusqu'à ce que, fin mai 40, le maintien de l'Angleterre dans la guerre le fasse douter, ce qu'il déteste. Mais aussi que dans ce rôle de meneur il est inaperçu (faute de quoi tout le monde agirait en conséquence) et ce jusqu'à nos jours, dans beaucoup de cas et par beaucoup de personnes.
Il ne devrait donc pas beaucoup t'étonner que je conteste ton schéma sur des points fondamentaux.
Staline ne comprend pas Hitler mieux que Chamberlain, Reynaud ou Pétain. Mais il comprend au moins (à l'instar d'ailleurs des susdits) que l'espace vital dont il est question dans Mein Kampf est celui même où il vit : pour cette raison (et non pour des raison idéologiques) ses offres de coopération aux démocraties et à la SDN, à partir de 1934, sont sincères.
Certes, il joue mal en août 39, en se laissant enfermer dans l'alternative de signer soit avec Daladier et Chamberlain (qui n'en veulent visiblement pas) soit, en désespoir de cause, avec Hitler (parce que c'est précisément la chose à ne pas faire, jamais). Tant qu'à scandaliser le monde, il aurait mieux fait de jouer cartes sur table en usant de la caisse de résonance des partis communistes, pour exposer précisément le dilemme auquel on prétendait l'acculer.