Citation:
Les impressions individuelles devant le battage du blé ont peu à y voir : je te rappelle que tu t'étais mis toi-même au défi de démontrer que le "développement des forces productives" rendait sage l'adoration de Bonald ou Maistre pour des régimes insoucieux de l'alphabétisation des masses.
Il n'y a pas grand'chose de vrai dans Marx mais quand même ceci: la notion de "forces productives".
J'ai déjà dit ici, je crois, qu'en 1789 le grain de blé semé en rapportait six à huit les bonnes années lors de la moisson, mais seulement trois à quatre lors des "années vertes", quand le temps avait été mauvais.
Combien aujourd'hui ?
Cinquante environ, à ce qu'il parait, et toutes les années!
En outre le travail, en termes d'action musculaire fournie par l'homme, a été divisé par...?
Mettons cent.
Cette double révolution qui multiplie le profit par dix et qui divise par cent le coût fait que chaque individu de 2009 est mille fois plus "riche" que chacun ne l'était au XVIII° siècle.
En Amérique aussi chacun était potentiellement riche de tout le patrimoine foncier du nouveau monde.
Ça fait comprendre la philosophie politique de Louis-Philippe et de Guizot qui voulaient réserver aux riches l'attribution de droits politiques.