boisbouvier a écrit:
Comme ces propos me confirment parfaitement, merci.
Pas vraiment - rappelons qu'il s'agissait d'une seule phrase censée répondre à cet article:
http://www.livresdeguerre.net/forum/con ... 46576&v=12Tout d'abord, les supplications de Laval, qui
"demande que, si possible, on ne lui signifie pas de nouvelles exigences sur la question juive", découle, comme je l'ai indiqué, et comme le révèle ce même document, de l'opposition manifestée par l'opinion publique aux rafles de l'été 1942, protestations que Laval aura initialement, mais sans succès, tenté de juguler:
http://www.livresdeguerre.net/forum/con ... =45394&v=4Ensuite, le document cité révèle que le Président français
"demande que, si possible, on ne lui signifie pas de nouvelles exigences sur la question juive", mais reste disposé, malgré la crise de confiance que traverse le régime dans l'opinion et vis-à-vis des Eglises, à livrer les Juifs étrangers (passage que Michel Boisbouvier s'est gardé de souligner):
L'officier S.S. Herbert Hagen a écrit:
[Laval] confirma une fois de plus que, conformément aux accords conclus, on livrerait d'abord les Juifs ayant perdu leur nationalité allemande, autrichienne, tchèque, polonaise, et hongroise, puis également les Juifs de nationalité belge et hollandaise. Ensuite, comme convenu, on livrerait les Juifs qui avaient acquis la nationalité française après 1933.
Enfin, l'article qu'a partiellement reproduit Michel Boisbouvier montrait que dès lors que Vichy décidait de ne pas rafler les Juifs français, les nazis étaient contraints d'en prendre acte. Ce qui démontre que si Laval avait agi de même avec les Juifs étrangers, et bien plus tôt, les nazis ne seraient jamais parvenus à remplir leurs quotas de victimes.