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Et combien de fois faut il repeter que ces polices annexes , SEC , PQJ , et autres , etaient parfaitement autonomes , dirigées par des responsables totalement impliquées dans la chasse aux juifs , et qui rendaient compte , confraternellement , au SD , sans être sous leur férule ou sous leurs ordres !*
Mais pour te convaincre , lis donc l'ouvrage de Berlière , qui n'est pas un roman et s'appuie sur des faits et des documents !
Justement, parlons en.
La PQJ comme la PQC (contre les communistes) et la PQSS (contre les sociétés secrètes) résultèrent de la politique du premier Vichy, celui de la Révolution nationale.
Or, quand Laval revint au pouvoir en avril 42, il exigea, lui qui n'avait jamais cru à ces inventions du moment, que le ministère de l'Intérieur lui soit attribué et il appela René Bousquet pour le seconder. Celui-ci n'accepta la tâche qu'à une condition : que les trois polices parallèles en question soient supprimées, ce qui advint.
Pour ne pas choquer l'occupant par une politique trop ouvertement philosémite on remplaça donc la PQJ par la SEC à la tête de laquelle on mit donc un pro-nazi notoire : Darquier de Pellepoix. Il était temps : les Allemands commençaient à donner de la voix.
La SEC, dépourvue de pouvoirs de police, fit certainement du mal mais moins que n'en eût fait une PQJ qui, elle, en avait.
J'ai lu Berlière, figure-toi.