Le voici le contexe mon cher François.
Autres "détails" sur les écrits de Raul Hilberg,bonne lecture:
En 1961, Raul Hiberg,le premier des historiens de "l'Holocauste", "le pape" de la science exterminationniste,publia la première version de son oeuvre majeure, The Destruction of the European Jews.
Il y exprima doctoralement la thèse suivante:
"Hitler avait donné des ordres en vue du massacre organisé des juifs et tout s'expliquait à partir de ces ordres".
Cette façon de présenter la marchandise allait faire un fiasco. Les révisionnistes demandant à voir ces ordres,Hilberg fut contraint d'admettre que ceux-ci n'avaient jamais existé....
De 1982 à 1985,sous la pression des mêmes révisionnistes demandant à voir à quoi avaient bien pu ressembler la technique des magiques chambres à gaz homicides,il fut amené à revoir sa première présentation du produit holocaustique.
En 1985, dans l'édition "revue et définitive" du même ouvrage,au lieu de se montrer affirmatif et cassant avec le lecteur ou le client,il chercha à circonvenir ce dernier par toutes sortes de propos alambiqués faisant appel à son goût supposé pour les mystères de la parapsychologie et du paranormal. Il lui exposa l'histoire de la destruction des juifs d'Europe sans faire appel le moins du monde à un ordre quelconque,ni de Hitler ni d'un autre ,d'exterminer les juifs. Il expliqua tout par une sorte de mystère diabolique:
"spontanément les bureaucrates allemands s'étaient donné le mot pour tuer les juifs jusqu'au dernier". "D'innombrables responsables au sein d'une vaste machine administrative" * concoururent à l'entreprise exterminatrice par suite d'un "mécanisme" (mechanism) et cela sans "pré-établi" (basic plan) (p.153) ces bureaucrates créèrent ainsi un climat qui leur permit d'écarter progressivement le modus operandi du formalisme écrit" (p.154)** il y eut des "accords implicites et généralisés entre fonctionnaires aboutissant à des décisions prises sans ordres précis ni explications"; *** "cela avait été une affaire d'état d'esprit,de compréhension tacite,de consonance et de synchronisation" **** "il n'y eut pas d'agence unique en charge de toute l'opération"; ***** il n'y eut "aucun organisme central chargé de diriger et de coordonner à lui seul l'ensemble du processus" ******(p.55).
Bref,selon R.Hilberg,cette extermination concentrée avait bien eu lieu mais sans qu'il fût possible de vraiment le démontrer avec des documents spécifiques à l'appui...
Deux ans auparavant,en février 1983,lors d'une conférence donnée à l'Avery Fischer Hall de New York,il avait présenté cette thèse,étrangement fumeuse,sous la forme suivante:
"Ce qui commença en 1941 fut un processus de destruction sans plan pré-établi, sans organisation centralisatrice d'une quelconque agence. Il n'y eut pas de schéma directeur et il n'y eut pas de budget pour les mesures de destruction. Ces mesures furent prises pas à pas,un pas à chaque fois. Ainsi se produisit non tant la réalisation d'un plan qu'une incroyable rencontre des esprits, une consensuelle transmission de pensée réalisée par une vaste bureaucratie". *******
*: "countless decision makers in a far-flung bureaucratic machine"
**:"created an atmosphere in which the formal,written word could gradually be abandoned as a modus operandi"
***:"basic understanding of officials resulting in decisions not requiring orders or explanations"
****:"it was a matter of spirit,of shared comprehension,of consonance and synchronization"
*****:"no one agency was charged with the whole operation"
******:"no single organization directed or coordinated the entire process"
*******:"What began in 1941 was a process of destruction not planned in advance,not organized centrally by any agency. There was no blueprint and there was no budget for destructive measures. They were taken step by step,one step at a time. Thus came about not so much a plan being carried out,but an incredible meeting of minds, a consensus-mind reading by a far-flung bureaucracy."
Cette vaste entreprise de destruction s'était produite,magiquement, par télépathie et par l'opération diabolique du génie bureaucratique "nazi".
On peut dire qu'avec Raul Hilberg ,la science historique s'est ainsi faite cabalistique ou religieuse.
Serge et Beate Klarsfeld ,de leur côté,ont voulu s'engager dans cette même voie de la fausse science en faisant appel au pharmacien Jean-Claude Pressac .
Pendant plusieurs années le malheureux a cherché à vendre le produit frelaté sous une forme pseudo-scientifique mais,découvrant l'imposture,J.C Pressac avait,en 1985 opéré un complet retournement et admis que, tout compte fait,le dossier de "l'Holocauste" était "pourri" et tout juste bon "pour les poubelles de l'Histoire",tels étaient ses propres mots.
La nouvelle allait être "tenue cachée" pendant cinq ans et ne fut révèlée qu'en 2000 à la fin d'un ouvrage de Valérie Igounet ,autre vendeuse de Shoah et auteur d'une Histoire du négationnisme en France (Ed.Seuil,p.652).*
*:La capitulation de Jean-Claude Pressac dans l'ouvrage de Valérie Igounet: Histoire du négationnisme en France (éd.du Seuil,2000,p.652),je cite:
"(....) exagération,ommission et mensonge caractérisent la majorité des récits de cette période.Le discrédit unanime et sans appel dont sont frappés les écrits communistes ne peut que déteindre sur une expérience concentrationnaire viciée par leurs idées et l'annihiler. Peut-on redresser la barre? Il est trop tard.Une rectification générale est humainement et matériellement impossible. Tout changement historique entraîne une dévalorisation de cette mémoire fixe et présentée comme définitive. Or,de nouveaux documents surgiront inévitablement et boulverseront de plus en plus les certitudes officielles. La forme actuelle,pourtant triomphante,de la présentation de l'univers des camps est condamnée.Qu'en sauvera-t-on?.Peu de choses. En effet,magnifier l'univers concentrationnaire revient à résoudre la quadrature du cercle, à transmuter le noir en blanc.La conscience des peuples n'aime pas les histoires tristes. La vie d'un zombi n'est pas "porteuse",d'autant que la douleur subie a été ensuite explotée et monnayée:décorations,pensions,postes,influence politique. On ne peut à la fois être victime et privilégié,voire bourreau à son tour. De tous ces faits,terribles parce qu'ayant provoqué la mort de femmes,d'enfants et de vieillards,ne survivront que ceux établis.Les autres sont destinés aux poubelles de l'Histoire".
Edifiant tout ça! non?
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