Citation:
Une fois de plus tu montres ton peu de pratique de la méthode historique. Elle ne saurait consister à lire chez un témoin un diagnostic psychologique d'un dirigeant et à considérer qu'on peut fonder dessus toutes sortes de déductions sans la moindre preuve documentaire.
Oh!
Mais les preuves documentaires, je viens de les donner : Einsatzgruppen, Shoah par balles, Opération Reinhardt, Wannsee, Auschwitz...
En veux-tu d'autres ?
La nuit des longs couteaux ?
C'est lui.
Fritsch et Blomberg ?
C'est encore lui.
Höttl n'est pas le seul à juger tel Heydrich.
Schellenberg le dit aussi. " Tout cela va mal finir; c'est folie d'avoir engagé cette politique antijuive en pleine guerre", lui avait dit Heydrich en août 41.
Et Knochen laisse entendre qu'il était temps qu'il meure car il projetait quelque chose contre Hitler. Voulait-il le renverser, prendre sa place et engager des pourparlers de paix soit avec l'URSS soit avec les Anglo-saxons ce qui aurait changé les choses à un point tel qu'il se demande aussi si ce n'est pas pour éviter ça que Churchill a envoyé le commando tchèque pour l'éliminer. "C'était à la limite des capacités logistiques de l'époque", dit-il, tout en ajoutant : "je n'ai pas de preuves".