Le Forum de François Delpla

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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Mar Nov 16, 2010 8:47 pm 
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Barbu a écrit:
Bonsoir. Je suis déçu: je m'attendais à trouver un De Gaulle revisité, avec de nouveaux documents inédits, je ne retrouve que les vieux poncifs des opposants d'extrème droite au "grand Charles". A la lecture des livres de Courrières sur la guerre d' Algérie, et ceux de Lacouture, j'avais trouvé dans les discours gaulliens une suite qui devait amener l'Algérie à l'indépendance. Je pense (ce n'est que mon opinion: je suis né quelques semaines avant Dien Bien Phu) que toute personne s'intéressant à la "géopolitique" (le mot est peut-être trop grand) devait comprendre que le déclanchement de la rébellion de 1954 (suite des évènemnts de 1945, puis de 1950) déboucherait inéluctablement sur l'indépendance. De Gaulle, apparemment, avait la volonté de limiter les dégats, mais d'entrée de jeu le quiproquo entre lui et la population de souche européenne a été total: le discours d'Alger du 4 juin 1958 en est la preuve: quand De Gaulle dit ces mots: "Je vous ai compris!" il fait allusion à la fraternisation entre les "pied-noirs" et les arabes. Les pied-noirs pensent qu'il s'agit d'eux, et de leur conception de la politique algérienne, et pourtant si l'on écoute,dans le discours, quand il parle de la fraternité, quand à la fin, il dit:"Combien c'est beau, combien c'est grand, combien c'est généreux la France" l'allusion est très nette à cette nécessité de vivre à égalité que refusent en bloc les pied-noirs

Faux ! Justement. Le 13 mai 1958, il s'agit bien d'une révolution ! Tu oublies que sur les forums d'Algérie, musulmans, chrétiens et juifs chantaient Les Africains en se tenant par la main. Tu oublies que dans ces foules immenses mélangées, il n'y a pas eu un seul attentat FLN ! Il aurait pourtant suffit d'une grenade pour tout foutre en l'air ! Cette "fraternité", cette union républicaine, elle s'est bien déroulée dans les faits ! Et le FLN s'est tu. Il faut avoir vévu ces journées là pour le comprendre... Plus personne n'en parle, bien sur..

Au fur et à mesure que le temps passe, que le front du refus à toute réformes se durcit, il est obligé de durcir la position officielle.

Mais non ! Il y a la grande masse des musulmans qui comprend que tout est changé. La majorité des pieds-noirs qui s'est engagée dans cette France de Dunkerque à Tamanrasset, de cette Algérie française qui n'est plus l'Algérie de papa que nous rejetons. Il n'y a pas de 3ème force à ce moment là. Le FLN c'est l'ennemi.

La 3° force que tous les gouvernements ont recherché, que DeGaulle rechercha lui aussi, qui aurait pu être celle créée par les pied-noirs avec les arabes modérés ne peut pas se mettre en place. Accuser De Gaulle de la façon dont l'indépendance algérienne s'est fait est, à mon avis toujours très réducteur:

Non ! De Gaulle, dès 1956 est décidé à larguer l'Algérie. mais il lui faut revenir au pouvoir. Alors l'occasion de ce 13 mai est trop forte. Il saute sur la déliquescence du pouvoir, prêt à promettre n'importe quoi.

si les indigènes de tous bords avaient un peu mis du leur, peut-être n'en serions nous pas là mais ceci tient plus de l'uchronie que de l'histoire. Amitiés. Bernard


De Gaulle finasse après le référendum de septembre 58, joue le plan de Constantine, l'égalité du "Franc"... Puis il y a la dissolution des Comités de Salut Public qui sont pourtant des instituions où se concrétise la "nouvelle" Algérie française. Il y a le "piège" tendu à Massu. On commence l'épuration des officiers trop "Algérie française"... Et puis l'autodétermination. De Gaulle sait maintenant qu'il a le pouvoir absolu et les coudées franches. Il fonce. Quelqu'en soit le prix !

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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Mer Nov 17, 2010 7:30 pm 
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François Delpla a écrit:
C'est à une vision proche de celle-ci que nous avons abouti avec Jacques Baumel.

Juste un correctif : les gens influents, parmi les Pieds-noirs, faisaient grand cas de la "fraternisation" surgie en mai 58, qu'ils souhaitaient prolonger par leur mot d'ordre d'"intégration". Nous avons ici en Kimono 55 un témoin vivant de cet état d'esprit. Or là-dessus un conflit irréductible avec de Gaulle se noue très vite. Lors de son voyage, début juin, il se laisse aller une fois à prononcer le slogan "Algérie française" mais place le verrou, précisément, là : il refuse le mot d'ordre d'"intégration", que Soustelle & C° essayent de lui faire prononcer dans la foulée.

Non, il y eut le "vive l'Algérie française" de Mostaganem, lancé devant une foule où les Musulmans étaient les plus nombreux (regardez les photos de l'époque, les burnous dominent), mais il y eut aussi le "Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne flottera sur Alger" lancé à des officiers. Psychologiquement, tout le monde avait compris que nous nous dirigions vers l'intégration. D'ailleurs, ce fut le thème du référendum du 28 septembre 1958 en Algérie parce que ce ne fut pas celui de métropole (La Constitution de la Vème République). Et puis il y eut ce que je disais plus haut, l'uniformisation des timbres, de la monnaie, de la SNCFA. Les élections des nouveaux députés à l'Assemblée Nationale dont le Bachaga Boualam fut nommé Vice-Président, l'engagement des SAS, des Anciens Combattants (Européens et Musulmans) etc... etc...

L'éditorialiste Alain de Sérigny se fend quelques jours plus tard d'un voyage à Paris pour lui demander de s'expliquer sur ce point précis et de Gaulle répond carrément que telle n'est pas sa politique. Sérigny redescend l'escalier de Matignon en pleurant... et le cache à ses lecteurs, préférant en réserver la primeur à ceux de ses mémoires, dix ans plus tard. Tout se joue là.

Mon père connaissait bien Alain de Sérigny. De Gaulle ne lui a jamais dit qu'il était pour l'indépendance. Il l'a trés mal reçu, tout simplement, en lui faisant comprendre qu'il était assez grand pour s'occuper du problème algérien. Une réponse ambigüe qui troubla effectivement Alain de Sérigny... De Gaulle n'avait pas oublié qu'il avait été Giraudiste !

Dès lors, les "intégrationnistes", qui veulent noyer sous 50 millions de Français le poisson des 10 millions de musulmans, ont, concernant de Gaulle, des vues assassines, ou au moins putschistes : ils se croient les maîtres et préparent de plus en plus un "nouveau 13 mai", qui va se décliner en barricades, putsch d'Alger, sabotage des accords d'Evian...

Mais pas du tout ! C 'est beaucoup plus tard, en mai 1959, qu'on commence à entrevoir les bizarreries de comportement du général. Et c'est après l'annonce de l'autodétermination qu'on se rend compte qu'il est en train de tourner la veste... D'où l'affaire des Barricades d'Alger, après le limogeage de Massu qui s'est fait piégé, le 24 janvier 1960 !
Quand au sabotage des Accords d'Evian, permettez moi de bien rire ! Par qui ont été "sabotés" ces pseudos accords ? Mais par le FLN lui-même, qui ne les a pas reconnus en Algérie !


Cf. mon dernier édito sur le site http://www.delpla.org, où je prends le Monde-Magazine en flagrant délit de montage mensonger et de lepénisation de De Gaulle, par une utilisation frauduleuse de sa confidence sur Colombey-les-deux-Mosquées.


Toujours du Delpla "vérité historique" hein ? Et le livre de Peyrefitte ? Montage mensonger ?

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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Jeu Nov 18, 2010 12:02 am 
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De Gaulle était pour l'auto-détermination des Algériens dès 1955. Il l'a dit à André Astoux : "c'est aux Algériens qu'il appartient de décider de l'avenir de l'Algérie." Il précise d'ailleurs : "de tous les Algériens, y compris ceux qui sont d'origine européenne."

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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Ven Nov 19, 2010 11:00 am 
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Ce qui confirme largement qu'il a menti en toute connaissance de cause, en arrivant au pouvoir en 1958. Comme on dit: "y'a pas photo !"

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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Ven Nov 19, 2010 11:42 am 
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La contradiction de Jean, c'est qu'il ne veut absolument pas entendre parler d'un de Gaulle faisant de la politique (c'est-à-dire jouant de l'équivoque, avec une idée derrière la tête perceptible à tous les non-naïfs), alors qu'il considère que c'est de bonne guerre pour les Pieds-noirs : par exemple ce Sérigny sortant lessivé de Matignon (car de Gaulle lui a craché le morceau : pas question d'intégration, jamais) et omettant de le dire aux lecteurs de son journal pour ne l'avouer qu'à ceux de ses mémoires, avec une "pensée de derrière" évidente : cause toujours mon bonhomme, si tu ne marches pas droit nous nous débarrasserons de toi en un nouveau 13 mai.


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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Ven Nov 19, 2010 12:02 pm 
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François Delpla a écrit:
La contradiction de Jean, c'est qu'il ne veut absolument pas entendre parler d'un de Gaulle faisant de la politique (c'est-à-dire jouant de l'équivoque, avec une idée derrière la tête perceptible à tous les non-naïfs),

Mais justement ! C'est ce que nous lui reprochons ! Cette "politique" qui va faire des dizaines de milliers de morts supplémentaires "pour rien" ! "Jouer de l'équivoque", comme tu dis, en faisant massacrer des gens, quelle élégance !

alors qu'il considère que c'est de bonne guerre pour les Pieds-noirs : par exemple ce Sérigny sortant lessivé de Matignon (car de Gaulle lui a craché le morceau : pas question d'intégration, jamais) et omettant de le dire aux lecteurs de son journal pour ne l'avouer qu'à ceux de ses mémoires, avec une "pensée de derrière" évidente : cause toujours mon bonhomme, si tu ne marches pas droit nous nous débarrasserons de toi en un nouveau 13 mai.


Je te l'ai dis. Mon père connaissait bien Alain de Sérigny. De Gaulle, dans ce mot "intégration" entendait retour à l'Algérie de Papa, et De Sérigny était allé lui dire que ce n'était pas du tout ça ! Il était allé aussi lui dire qu'il fallait qu'il soit clair et qu'il dise ouvertement ce qu'il pensait. Mais non. Il le dirait "plus tard"... Ensuite, Alain de Sérigny ne pensait pas du tout à un autre 13 mai. Il n'y croyait plus. Mais il pensait encore que De Gaulle allait proposer une solution "française", une sorte de fédération algéro-française, qu'il allait pour celà consulter TOUS les élus et représentants du peuple. Il n'avait pas imaginé une seule seconde que De Gaulle "allait considérer le FLN comme seul interlocuteur valable". Je pense qu'il l'aurait dit à la Une de son journal !

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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Ven Nov 19, 2010 12:22 pm 
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mon post avait un objet précis : montrer que tu es plus laxiste pour Sérigny que pour de Gaulle en matière d'équivoque. Ta réponse le confirme.


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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Ven Nov 19, 2010 12:44 pm 
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De Sérigny n'a trahi personne. Il n'a fait assassiner personne. Et il était comme tous les gens bien renseignés d'Algérie: mystifié !
Au fait, Soustelle là-dedans... C'était tout de même à lui qu'on devait le mot "intégration" !

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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Ven Nov 19, 2010 1:02 pm 
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qui donc de Gaulle aurait-il fait assassiner ?

que veux-tu dire à propos de l'invention de l'intégration par Soustelle ? N'est-il pas le dieu d'une grande majorité de Pieds-noirs en mai-juin 58 ? En refusant de le re-nommer gouverneur ou de l'associer d'une façon quelconque au dossier algérien, de Gaulle ne montre-t-il pas précisément où il veut en venir* ?

Et Sérigny, quelle est sa responsabilité ? elle réside précisément dans le façonnage quotidien de l'opinion pied-noir, à base de rêve d'intégration et de mystification sur la position de De Gaulle à cet égard.

* non pas au "drapeau FLN sur Alger", mais à la "solution la plus française" possible, à condition d'aller vite... les responsabilités incombant à ceux qui la rendent plus difficile, puis impossible.


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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Ven Nov 19, 2010 1:43 pm 
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Si De Gaulle avait l'intention de larguer l'Algérie très tôt, pourquoi a t-il laissé mourir au combat des milliers de soldats français et de l'ALN?
Pourquoi a-t-il laissé la police de Papon jeter des centaines d'Algériens à la Seine? Pourquoi n'a-t-il jamais eu un mot de pitié pour les victimes de la rue d'Isly et des massacres d'Oran?
Pourquoi a-t-il laissé égorger les harkis sans un mot de protestation? Pourquoi n'a-t-il jamais eu un mot de compassion pour les Français d'Algérie?

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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Ven Nov 19, 2010 2:25 pm 
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ne boisbouviérisez pas !

tout cela est trop général.

Nous ne sommes pas là pour juger mais pour clarifier : quelle autre politique était véritablement possible, avec les hommes et les circonstances tels qu'ils étaient, et pour quel résultat ?


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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Ven Nov 19, 2010 2:45 pm 
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Elle est bien bonne! Je n'ai pas parlé de l'action du Général durant la seconde guerre mondiale. Je disais simplement que j'aurais aimé que le Grand Homme prononçât ne fût-ce qu'un seul mot de compassion pour les victimes directes ou collatérales de sa politique. C'était peut-être la seule issue possible mais il y a la manière,ne croyez-vous pas? Le départ de l'armée des Indes eut plus d'allure, plus de diginité que la débandade minable de 1962...

PS: vous me donnez envie de lire Boisbouvier... :D

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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Ven Nov 19, 2010 2:57 pm 
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Le mieux est de vous répondre par un extrait du livre cosigné avec Jacques Baumel :
Citation:
On l’a beaucoup accusé de n’avoir pas manifesté de
compréhension envers les pieds-noirs. Cela me rappelle
l’exclamation d’Hermione dans l’Andromaque de
Racine : « Je ne t’ai pas aimé, cruel ! qu’ai-je donc fait ? »
Il leur a ouvert mille chemins, en première ligne, au
risque de sa vie et sans souci de sa réputation. De ce
point de vue, le témoignage le plus éclairant, dont on ne
peut dire qu’il émane d’un homme lige, est celui de
Pierre Pflimlin. Le dernier concurrent du Général sous
la Quatrième avait été son ministre dans la seconde moitié
de 1958. Il était revenu au gouvernement pour quelques
semaines en avril 1962, avant la démission
fracassante des quatre ministres MRP – dont Robert
Buron, le négociateur d’Evian – à propos de la construction
européenne. Il découvre lors du conseil du 25 avril
un de Gaulle très remonté contre les pieds-noirs :

Il déclare : « Les Français d’Algérie voudraient que cela
continue, que rien ne change, c’est-à-dire qu’ils puissent
continuer à tuer des musulmans. Il faut qu’ils sachent que
de toute façon le scrutin d’autodétermination aura lieu le
1er juillet au plus tard et qu’ils n’ont donc plus que peu de
temps pour changer de comportement. »



Et Pflimlin de commenter :
Cette froide résolution, où l’on ne peut percevoir le
moindre signe de compassion, ne manque pas de grandeur
et en tout cas d’efficacité. Si de Gaulle était différent, s’il
n’était pas comme un roc au milieu de tant d’hostilités,
d’incertitudes, de lâchetés et de trahisons, quelle chance y
aurait-il de voir aboutir sa politique qui, malgré ses erreurs
de méthode, ses duretés, ses injustices, est fondamentalement
vraie 1 ?


1. Mémoires d’un Européen, Paris, Fayard, 1991, p. 204-205.


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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Ven Nov 19, 2010 4:53 pm 
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Nous voilà, donc, d'accord sur un point. Il n'a eu aucun mot de compassion pour les victimes de sa politique.

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Bezsonov


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 Sujet du message: Re: Rencontre interessante
MessagePosté: Ven Nov 19, 2010 5:21 pm 
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Inscription: Sam Juil 01, 2006 8:20 am
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au milieu de tant d’hostilités,
d’incertitudes, de lâchetés et de trahisons !


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