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Roy-Henry a écrit:
Observons cependant que Doumenc (si apprécié par François) n'émettra jamais l'idée d'en retirer davantage. En tout cas, il n'a jamais imprimé cette pensée dans ses cahiers.
Doumenc est expert, avant tout, en logistique, et quand il déplace une division c'est qu'il a les trains pour.
C'est entendu. Mais il note aussi que tout ce qu'on pouvait porter sur la Somme l'a été. Ce qui n'est pas vrai.
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Il est d'autre part en conflit larvé avec les Georges et Prételat, déjà soucieux d'armistice et paniqués (tout comme Weygand) à l'idée que la résistance sur l'Aisne et la Somme puisse se prolonger au-delà du "baroud". Il fait tout ce qu'il peut pour secouer son monde.
Prételat voulait retirer ses divisions de la ligne Maginot (n'y laissant que les équipages). Mais Weygand ne l'écoute pas. Dans ce cas, ça fait 15 DI à récupérer et non 8...
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En revanche, il n'a d'autre optique que de concentrer le maximum de moyens à proximité des deux cours d'eau et ne semble pas (de mémoire, il faudrait que je relise) émettre la moindre réserve contre la tactique weygandienne de faire tout affluer vers ce front,y compris les forces coloniales, alors qu'il urgerait (dans la perspective d'une prolongation de la guerre) de faire l'inverse... et que Doumenc pourrait freiner le mouvement en invoquant des difficultés de transport (il est vrai que biaiser n'est pas son genre).
En un sens, c'était la bonne solution. Se battre à fond sur la Somme et l'Aisne. Puisque si les Panzers les franchissent, on ne sait pas les arrêter... Cela dit, Weygand a quand même songé à une ligne de recueil au sud: celle de la Seine et de la Marne.
Enfin, on ne pouvait pas envisager un repli en AFN avant d'avoir perdu Paris. De Gaulle lui-même n'en parle pour la 1ère fois que lorsqu'il rencontre Weygand à son PC de Montreux, le 6 juin...