François Delpla a écrit:
Tu n'as décidément pas pris l'habitude de lire un site avant de débattre sur lui.
Vois donc voir ici
http://www.delpla.org/article.php3?id_article=511 et ose encore dire que je martèle sans démontrer.
C'est l'un des fleurons de la littérature d'inspiration psychanalytique
et romanesque et c'est un bobard né du délire mégalomaniaque
d'un psychiatre,
E.Forster.
Adolf Hitler subit un gazage à l'Ypérite dans la nuit du 13 au 14
octobre 1918,2 km au sud de
Wervick,lors de la 4è et dernière
bataille d'
Ypres.
C'est par erreur que dans le bilan des pertes mensuelles de son régiment
on l'inscrit dans la rubrique des "
blessés légers ":dès le 16 octobre,
il est dirigé vers l'hôpital de Pasewalk,en Poméranie,or, depuis un règlement
d'août 1918,on ne rapatrie que les "
blessés graves ".
Effectivement,
Hitler souffre d'une inflammation des muqueuses
des voies respiratoires et d'une kérato-conjonctivite très sévère
(une brûlure des conjonctives oculaires et de la cornée):
il est quasiment aveugle jusqu'à la
mi-novembre 1918.
A sa sortie de l'hôpital,le 19 novembre,il distingue à peine les grosses
lettres des titres des journaux.
Toute sa vie,il gardera comme séquelle une photophobie
( une gêne visuelle en luminosité intense).
Durant son séjour à Pasewalk,il a été interrogé durant quelques minutes
par le psychiatre
Forster,qui n'a jamais approché le front et
ne connaît pas grand chose à l'état mental des blessés de guerre.
En l'occurence,le peintre
Hitler craint d'être définitivement privé de tout
ou partie de son acuité visuelle (au front,circule un bobard sur
la "
cécité définitive " entraînée par l'Ypérite).
Sur le moment,les craintes du caporal Hitler n'émeuvent guère le " psy ",
qui ne retient pas le diagnostic de "
psychose de guerre ".
Le bulletin de sortie d'
Adolf Hitler ne mentionne aucun trouble
psychiatrique.
En revanche,durant les années
1920,quand l'ex-caporal
devient un homme politique de premier plan, le "psy "
mégalomane se vante d'avoir guéri sa "
cécité hystérique grâce à l'hypnose "
(une technique inefficace chez les paranoïaques,mais le "psy"
n'a même pas détecté la véritable personnalité d'un homme
qu'il n'a écouté que durant quelques minutes).
En
juillet 1933,lors d'une soirée fort arrosée,en compagnie du médecin
juif réfugié à Paris,
Emmanuel Weiss, Forster s'est surpassé.
Il en est résulté un roman,
The Eye Witness ( le témoin oculaire),paru
sans le moindre succès à
Londres en
1963, devenu un
best-seller à partir des années
1980 ,lors du nouvel accès de fièvre
antihitlérienne,dont les motivations étaient (et sont toujours) bien plus
économiques qu'érhiques.
Weiss s'étant suicidé en
juin 1940,il n'aura pas bénéficié
des droits de son roman à forte tonalité freudienne (pour rester courtois).
Forster, de son côté,s'était tué en
septembre 1933, après
avoir fait l'apologie du suicide dans une ultime contribution à un journal
médical de
Bavière.
La thèse de l'hystérie d'
Adolf Hitler remporte toujours un franc succès
dans les conversations de salon.