Henri Lévy a écrit:
- on a déclaré la guerre au Reich qui attaque la Pologne pour récupérer
des terres majoritairement peuplées d'Allemands,on continue de sourire
aux Soviétiques qui volent des terres peuplées de citoyens polonais.
un seul petit exemple de ces "sourires" ?
Henri Lévy a écrit:
A Nuremberg,l'accusation du TMI tenta de refiler
aux vaincus la responsabilité des cadavres des charniers de Katyn
et autres lieux,emplis des victimes du NKVD.
La défense n'eut aucun mal à rectifier la vérité,mais dans leur jugement,
les nobles juges du TMI ne mentionnèrent pas l'extermination
de Katyn.
Merci de reconnaître que la défense pouvait défendre : mais cela invalide toutes les proses, et en particulier les tiennes, sur Nuremberg "justice de vainqueurs".
Si les vainqueurs respectent les droits de la défense, cela n'en fait pas des vaincus... mais interdit de qualifier ainsi leur justice.
Puisque Katyn, introduit dans l'acte d'accusation par les Soviétiques et sur leur insistance (ce que tu omets), ne fut pas retenu comme motif de condamnation, le verdict n'avait pas à en parler.
Henri Lévy a écrit:
Se fondant sur cette " absence de condamnation ", les augustes
du Parlement français,lorsqu'ils ont élaboré la " loi antirévisionniste "
du 13 juillet 1990,fixant le dogme officiel pour l'écriture historique
de certains aspects de la Seconde Guerre mondiale,on refusé
de considérer les massacres d'officiers,de sous-officiers et de soldats
polonais par les tueurs de Staline comme des
" crimes contre l'humanité " (séance du Sénat du 31 mai 1990).
Tu ferais bien de citer nommément ces augustes... si tu ne veux pas passer pour un clown !
Mais la généralisation indue semble être chez toi un tic.
Henri Lévy a écrit:
L'ensemble forme un génocide qui n'a pas intéressé les nobles juges
du TMI de Nuremberg et pour cause:
des Soviétiques siègeaient dans les rangs des accusateurs et parmi les juges.
La raison est plus simple, mais je crains qu'il ne te faille apprendre le ba ba des droits de l'homme : chaque procès a un objet précis, qui n'est pas de refaire le monde, et des accusés tout aussi précis. Si d'aventure un juge est aussi un criminel, c'est à un autre procès d'en connaître. On n'a pas fait celui de Staline ? Certes. Mais cela n'invalide en rien celui des dirigeants nazis... pour peu qu'ils aient eu le droit de se défendre, ce qui fut le cas. Même un Henri Lévy en convient.