Roy-Henry a écrit:
Ce sont les faits, que tout le monde s'obstine à nier, soit en noircissant le tableau, soit en le peignant en rose. Il est paradoxal qu'on en soit toujours là, près de 70 ans après les faits...
eh bien non, ce n'en est qu'une présentation aseptisée !
Roy-Henry a écrit:
Pétain n'a aucune vue à long terme et il louvoie (de moins en moins bien, au fil du temps). Jusqu'en septembre 40, il croit la paix prochaine et espère pouvoir négocier au mieux la paix, tout en sachant d'avance qu'il faudra dire adieu à l'Alsace-Lorraine. Ensuite, il essaye de tirer les meilleurs avantages de la situation pour obtenir une atténuation des malheurs de l'occupation.
L'effet plutôt que les faits !
Pétain ne cesse d'avoir des vues à long terme.
Au début il croit à la victoire de l'Allemagne et, devant la résistance churchillienne où il ne voit que tricherie et tentative de s'entendre avec le Boche prochainement sur "notre" dos, il en vient très vite à la souhaiter... et à le dire à l'ambassadeur des Etats-Unis, Bullitt, le 1er juillet 1940 !
Ensuite, l'Angleterre tenant sous les bombes mais échouant devant Dakar, il "essaye de tirer les meilleurs avantages de la situation pour obtenir une atténuation des malheurs de l'occupation"... par une collaboration militaire à la victoire nazie (expédition contre l'AFN gaulliste présentée d'emblée à Montoire comme "la collaboration", cf. sur le site dont nous causons
http://www.delpla.org/article.php3?id_article=398.)
Mais 15 jours après Montoire il perd le moral à cet égard, contrairement à Laval, d'où leur divorce.
Roy-Henry a écrit:
Pour les juifs, les deux font ce qu'ils peuvent, c'est à dire pas grand chose, leurs principes les poussant à protéger avant tout les juifs français.
Une protection qui commence par un statut discriminatoire, lui-même décidé, 8 jours avant Montoire, pour séduire l'occupant qu'on espère rencontrer, cela procède de curieux principes !
Roy-Henry a écrit:
La dictature de Pétain prend fin le 11 novembre 1942. Désormais, Vichy n'est plus qu'un satellite de l'Allemagne nazie.
Pétain pose du début à la fin des actes de dictateur.
Du début à la fin ils sont guidés par Hitler et ses représentants au mieux de leurs intérêts, par les voies les plus variées, du chantage le plus grossier à la suggestion la plus subtile.
Bref,
Roy-Henry a écrit:
soit en noircissant le tableau, soit en le peignant en rose
de votre côté c'est plutôt rose, eau et bibliothèque en sus de la peinture !