Le Forum de François Delpla

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 Sujet du message: Re: La mort de Fegelein
MessagePosté: Jeu Sep 28, 2017 6:53 am 
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GI Joe a écrit:
Guy Liddell (chef du contre-espionnage britannique, le MI5) dans son journal

Un autre exemple de la cécité du MI5 : celui de Stephanie von Hohenlohe. La princesse, bien que juive, a servi Adolf Hitler. Alors que la guerre a éclaté elle cherche à fuir l'Angleterre, de peur d'être démasquée, elle fait alors une demande de départ pour les USA. Le MI5 n'y voit rien à redire. Guy Liddell était convaincu qu'elle n'était pas une espionne nazie (13 octobre 1939). Un comble !


très intéressant si on considère la chose non sous l'angle de la bêtise mais sous celui d'un regard orienté par des préjugés : cela a sans doute à voir avec un élitisme conservateur et apaiseur.


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 Sujet du message: Re: La mort de Fegelein
MessagePosté: Jeu Sep 28, 2017 8:57 am 
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Peut-être y -a-t-il également un préjugé misogyne : ce n'est qu'une femme après tout et le cas Mata-Hari n'aura pas été retenu avec toute sa pertinence par les services anglais.
A la lecture de Liddell, il s'intéresse plus à son ex-employeur (Lord Rothermere, un appeaser mais pas agent nazi) qu'à la princesse elle-même (agent nazi!).


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 Sujet du message: Re: La mort de Fegelein
MessagePosté: Jeu Sep 28, 2017 10:31 am 
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pour Rothermere, c'est bien ce que je voulais dire
pour le sexisme, piste intéressante... même si le rôle de Mata-Hari dans les revers de l'armée française ne doit pas être surestimé !


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 Sujet du message: Re: La mort de Fegelein
MessagePosté: Lun Oct 02, 2017 11:52 pm 
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Inscription: Sam Juin 18, 2016 5:19 pm
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Je suis tombé sur ce texte qui semble être un très bon résumé des derniers jours de Fegelein, c'est juste dommage que ce ne soit pas sourcé :

http://ostfront.forumpro.fr/t1609-l-aff ... avril-1945

Citation:
A la fin du mois d'avril 1945, Hermann FEGELEIN, âgé de 36 ans (né à Ansbach le 30 octobre 1906), est un jeune et prestigieux général de la Waffen-SS. Son père est propriétaire d'une école d'équitation, il sert en 1925 au 17e Régiment de Cavalerie de la Reichswehr puis entre dans la police de Bavière (1927-1929) et , en 1935, s'engage dans la Waffen-SS à Munich, à l'école de cavalerie SS (SS-Hauptreitschule). Après le début de la guerre, il met sur pied la 1.SS-Totenkopf-Reiter-Standarte qui devient rapidement la brigade de cavalerie SS et sera engagée dans le secteur central du front de l'Est. Faisant preuve d'un grand courage, il reçoit la Croix de Chevalier le 22 décembre 1942. En décembre, il capture tout un EM soviétique : ce fait d'arme lui permet d'accrocher les feuilles de chênes à sa Croix de chevalier. Le 1 juin 1942, Hermann Fegelein prend le commandement de la 8.SS-Kavallerie-Division « Florian Geyer » qui est alors créée et obtint d'importants succès défensifs. Il ajoute alors à sa Croix de chevalier, les épées le 30 juillet 1944.
Il est le 83e soldat de la Wehrmacht à recevoir cette distinction. Il rejoint ensuite le QG du Führer où il sera officier de liaison de Himmler auprès de Hitler à partir du 1 janvier 1944. Sur les conseils de ce dernier, il avait épousé le 21 juin 1944 la jeune soeur d'Eva Braun, Gretl, qu'il va mettre enceinte. Pour Hitler, ce jeune général est un « parti présentable » pour la soeur d'Eva Braun. Cette dernière d'après les témoignages de Traudl Junge appréciait Fegelein pour qui elle avait une réelle amitié, car il était « plaisant, gai et amusant ». Et Eva Braun qui aimait la vie joyeuse « et qui était souvent contrainte de rester en retrait et réservée, était heureuse d'avoir un beau frère avec lequel elle pouvait danser la joie au coeur et avec lequel elle pouvait plaisanter sans perdre son prestige.
Mais il s'il existait une complicité et une amitié entre eux, celui-ci n'était pas bien vu de certains qui l'ont bien connu. Ce coureur de jupons était un arriviste sans aucun scrupule et il avait été percé à jour par certains qui le considérait comme un « cochon ».
A Berlin, Fegelein se présente deux fois par jour pour les conférences. Ce jeune général « Play Boy »passe une partie de son temps avec sa maîtresse dans son appartement 10-11 Bleibtreustrasse dans le quartier chic de Charlottenburg, près du Kurfürstendamm. Otto Günsche se souvient de la maîtresse de Fegelein. Il l'avait rencontrée avec ce dernier dans une boite de nuit de Berlin, le Groschenkeller, sur la Kantstrasse à l'angle de Weimarer Strasse. « La maîtresse de fegelein avait plus de classe que les autres femmes. Je me rappelle seulement qu'elle avait belle apparence, était grande. Sa chevelure blonde avait un reflet roux. Elle avait la trentaine. Elle parlait allemand avec un accent, ainsi que deux ou trois autres langues. J'ai entendu dire qu'elle était mariée à un diplomate étranger qui n'était pas en poste en ville. Je l'ai rencontrée deux ou trois fois mais toujours rapidement. Elle et Fegelein venaient pour boire et repartaient aussitôt ».
D'après l'enquête d'O'Donnel, Fegelein aurait rencontré cette femme en 1944 dans la villa d'été de Goebbels à Schwanenwerder. Son mari avait été arrêté car il avait suivi l'Amiral Horthy dans son projet de renversement d'alliance. En fait, cette femme aurait été une espionne iro-britannique, connue sous le nom code de « Mata O'Hara ». Elle aurait jeté son dévolu sur Fegelein qui aurait été beaucoup plus bavard que Goebbels aurait pu l'être.
Fegelein était en fait beaucoup plus proche de Himmler que de Hitler. Le 25 avril il avait quitté Berlin à l'aube pour le QG de Himmler à Hohenlychen au nord-ouest de Berlin. Au mess du QG SS à Fürstenberg, Fegelein répond aux question concernant la situation dans le Bunker en disant qu'il n'avait pas l'intention « de rejoindre les maniaques vivant dans le bunker » pour quelques cérémonie de suicides de masse. « Le Valhalla est bon pour le festival de Bayreuth, pas pour moi.
Goebbels est en train d'étudier un plan SS pour faire sauter le bunker avec du TNT. L'endroit est devenu un asile de fous ».
La route de Berlin est alors coupée par les Soviétiques. Dans cet état d'esprit et dans ces conditions, Fegelein aurait pu rester avec Himmler qui avait déjà entamer des pourparlers de paix par l'intermédiaire du comte Bernadotte. Et pourtant, Fegelein part de l'aérodrome de Rechlin avec un Junkers 52 que Himmler lui fourni. On dit qu'il avait une mission à accomplir. Il atterrit dans la nuit à Gatow, à l'ouest de Berlin, à temps pour la conférence de minuit au Bunker, mai il n'y participera pas. En tant qu'officier de liaison, il était souvent en mission et son absence n'attire pas l'attention.
Il restera absent le jeudi 26 avril. Mais il à commis une faute. Personne ne connait alors son adresse, il a utilisé le nom d'un ami pour louer. Mais il avait toutefois laisser son numéro de téléphone à Otto Günsche : « A n'utiliser que dans une circonstance urgente ».
Le vendredi 27 avril, soudain, Hitler se rend compte qu'il n'a pas vu son officier de liaison depuis plusieurs jours. Livide de colère, il appelle le général Rattenhuber (chef de la sécurité de Hitler) pour qu'il convoque Fegelein. Mais il est impossible de la trouver. Dans l'après-midi, Hitler tance Rattenhuber car il n'a pas veillé à son absence. Finalement Günsche communique le numéro de téléphone et le sergent Rochus Misch permet de localiser l'appartement. Rattenhuber fait alors le numéro. Fegelein répond. Ce dernier est horrifié d'avoir été découvert, reprend contenance, dit qu'il est ivre et pas rasé, il ne peut se présenter ainsi devant le Führer. Il demande un délai de deux heures. Rattenhuber lui ordonne de se préparer immédiatement et de lui fournir une voiture s'il n'en a pas. Fegelein rétorque qu'il donne sa parole d'officier allemand : il sera là dans deux heures. Il devait attendre un coup de fil important lui signalant probablement le retour du Junkers 52 qui l'avait amené. Hanna Reitsch apercevra l'avion caché à proximité de l'axe Est-Ouest, près à partir le 28 à minuit. Hermann Fegelein va préparer une valise contenant des diamants et rubis, des améthystes, des opales, un collier de perles, une broche de diamants, des bagues, trois montres en or (dont une qu'Eva Braun lui avait confiée pour réparation), 105725 Reichsmarks, 3186 francs suisses, des cartes, deux passeports avec la photo de la même femme mais avec deux noms différents. Au lieu du coup de fil lui annonçant le départ, Rattenhuber l'a découvert !
A cause du mauvais temps, l'avion n'a pu arriver le 27, il ne sera là que le 28 !...Fegelein alors, appelle Eva Braun lui demandant de partir avec lui. Mais il se trompe sur la psychologie de sa belle soeur. Elle s'indigne de sa conduite, lui rappelant que Gretl attend un enfant. Il est 17h00, Fegelein n'est toujours pas arrivé à la Chancellerie. Rattenhuber envoie alors une patrouille composée du SS-Hauptsturmführer Helmut Frick et de quatre hommes dans un Kübelwagen. Au milieu du combat, le trajet est dangereux et nécessite un grand détour qui prend plus d'une heure. Ils sont accrochés trois fois par des tireurs d'élite soviétique, l'un des SS est blessé. Frick, qui est capitaine, ne peut arrêter un général. Il tente seulement de l'amicale discussion. Fegelein est encore en civil, pas rasé et buvant ; il y a trois bouteilles de Cognac sur la table. Au bout d'une demi-heure, Frick repart bredouille. La Kübelwagen est touchée par des éclats. Frick arrive à la Chancellerie avec deux roues crevées et un blessé, mais sans Fegelein.
Bormann intervient alors. Il propose d'envoyer le second de Rattenhuber, le SS-Standartenführer Peter Högl qui est responsable de la police de la Chancellerie. Il sera accompagné de six hommes, dont Frick qui connait bien le chemin. Ils utiliseront un véhicule semi-chenillé, un SPW.
Mais là, encore, si son grade est bien plus élevé que celui de Frick, Högl n'a pas les pouvoirs pour arrêter un général. Cette nouvelle patrouille part à la nuit tombée. Il est 22h00. Ils arrivent une heure plus tard, cette fois sans incident. Mais Högl, une fois sur place oublie de placer des sentinelles.
Fegelein l'accueille, il est rasé, en uniforme, il était en train de boucler une valise avec une jeune femme. Högl exige son retour immédiat à la Chancellerie. Fegelein proteste de son insolence vis-à-vis d'un général et la brutalité de cette intrusion. Fegelein, propose toutefois du Cognac à ses « hôtes». La jeune femme en profite pour s'éclipser à la cuisine avec les verres vides. On entend l'eau couler dans l'évier, mais elle ne revient pas. Högl va voir ; la fenêtre est ouverte, la femme a disparu (on ne retrouvera jamais sa trace) Fegelein est ramené en une demi-heure à la Chancellerie, les combats ont cessé pour la nuit, il est environ minuit.
Fegelein est amené au Bunker du Führer. Il est reçu par un important comité d'accueil : Rattenhuber, Günsche, Bormann, Goebbels mais aussi Heinrich Müller, le chef de la Gestapo. Fegelein est amené à ses quartiers, aux arrêts. Högl est alors sévèrement réprimandé, il a laissé le plus important : la femme, aurait-elle été identifiée comme l'espionne responsable des informations fournies aux Anglais et utilisée par eux ? Bormann se met en colère : « Högl, idiot aux pieds plats. La femme, la femme, pourquoi ne l'avez-vous pas appréhendée au lieu de cette valise maudite ? Fegelein a couché avec elle, il a blablatté sur tout ».
Deux autre patrouilles seront envoyées à l'appartement qui restera vide. Fegelein est entre-temps traduit devant un conseil de guerre qui se tient au milieu de la nuit. Les circonstances particulièrement dramatiques en sont rapportées par le général Wilhelm Mohnke qui préside le tribunal. Chacun est gêné de cette situation et espère que Fegelein va tenter de se défendre et essayer de se disculper. Ce sera tout le contraire. Le tribunal se tient dans une pièce située à proximité du poste de commandement de Mohnke. Un tapis vert recouvre la table. Le code militaire est placé sur la table, Mohnke aime la rigueur dans la procédure. Fegelein est accusé de désertion face à l'ennemi ! . Ecoutons maintenant le témoignage de Mohnke : « Il est ivre, il roule des yeux sauvages. Fegelein met tout d'abord les compétences de la cour en cause. Il maintient qu'il est responsable devant Himmler et lui seul, et pas Hitler. Fegelein à droit à un conseil d'avocats, qu'il rejette. Il refuse de se défendre lui-même il a une allure lamentable, hurlant, gémissant, vomissant, tremblant comme une feuille. Il sort son pénis et se met à uriner par terre. Il est complètement ivre, il ne jouait pas la comédie » . Mohnke précise que ce n'est pas Hitler qui l'a dégradé comme simple soldat et que ce n'est pas lui qui lui arracha ses épaulettes et ses décorations. C'est tout le contraire, Fegelein arrache ses pattes d'épaule et les jette au sol. Il dit que nous sommes une collection de trous du cul allemands. Mohnke tente alors d'ajourner la Cour, étant donné les circonstances. Les autres membres de la Cour sont d'accord avec lui. Dans ces conditions, l'accusé n'est pas à même de se défendre et de répondre normalement, il clôt les débats au bout d'une heure. Mais Fegelein n'est pas accusé seulement de désertion. La charge de trahison qui pèse sur lui concerne la Gestapo à qui il est maintenant confié, menotté. IL sera interrogé toute la journée du lendemain. Et de nouveaux événements dramatiques précipiteront sa perte.
Dans le Bunker, ce jour là, une information va à nouveau déclencher la colère de Hitler. Heinz Lorenz, responsable du service de presse, amène une dépêche de l'agence Reuter annonçant que le Reichsführer-SS Heinrich Himmler fait des offres de capitulation aux Alliés, depuis le 24 avril, par l'intermédiaire du comte Bernadotte. Hitler entre alors dans une violente colère puis reprend son calme confinant à l'apathie. Fegelein, qui est déjà inculpé de tentative de désertion et soupçonné de trahison au profit de la Grande-Bretagne, va maintenant servir de victime expiatoire à la trahison de Himmler, le fidèle parmi les fidèles, « der treue Heinrich » le fidèle Henri. Le sort de Fegelein est maintenant réglé. Traudl Junge va alors rencontrer Eva Braun en pleurs, elle dont le moral ne fléchissait pas, elle a demandé en vain à Hitler la grâce de son beau-frère. Hitler pense que Himmler était à la tête d'une conspiration qui devait le livrer vivant aux Alliés. Hitler convoque alors von greil et Anna Reitsch et, après une longue conversation, il leur ordonne de quitter le Bunker et Berlin par avion dans la nuit pour rejoindre le PC de Dönitz et de procéder à l'arrestation hypothétique de Himmler et de son exécution. Les deux pilotes quitteront Berlin dans la nuit.
Hermann Fegelein est interrogé dans les locaux du RHSA Prinz-Regent-Strasse, pendant toute la journée. Mais dans l'après-midi du 28 avril la nouvelle de l'agence Reuter va sceller son destin, celle des tractations menées par Himmler avec les Alliés. Fegelein paiera pour son chef. D'après Rochus Misch, dans ses mémoires, Fegelein sera abattu d'une rafale de MP40 dans un couloir. Son exécution aura lieu vingt minutes avant le mariage de Hitler det d'Eva Braun, bien que cette dernière ai demandé sa grâce. Hitler aura attendu la nouvelle de sa mort pour se marier, afin de ne pas être le beau-frère d'un traître.
On se demande pourquoi Fegelein est revenu à Berlin et n'est pas resté avec Himmler.
En fait il voulait rejoindre sa maîtresse et organiser son départ. Comme celle-ci est soupçonnée d'être une espionne de haut vol, et que Fegelein avait livré des secrets, il voulait se faire dédouaner auprès de services secrets Britanniques. L'avion n'est pas arrivé à temps pour le rechercher. Il a été pris et sa maîtresse à disparu.

Cette maitresse ès pionne est délicieusement mystérieuse !
Elle n'était donc pas la femme de l'ambassadeur hongrois, mais d'un diplomate hongrois en poste ailleurs en Allemagne.
Mais revenons à Fegelein : pourquoi revenir à Berlin s'il tenait tant que ça à la vie ? uniquement pour récupérer de l'argent et des faux-papiers ? pour sa maîtresse ?


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 Sujet du message: Re: La mort de Fegelein
MessagePosté: Mar Oct 03, 2017 11:37 am 
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Inscription: Sam Juil 01, 2006 8:20 am
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Un tel luxe de précisions exigerait des sources, en effet ! Leur absence suggère que l'auteur a inventé, ou recopié sans esprit critique, bien des détails.


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 Sujet du message: Re: La mort de Fegelein
MessagePosté: Mar Oct 03, 2017 8:46 pm 
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Inscription: Sam Juin 18, 2016 5:19 pm
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Je le soupçonne d'avoir beaucoup utilisé O'Donnell. Un auteur qui a mené une enquête à base d'interviews des acteurs survivants dans les années 70. Lui-même n'hésitait pas à citer des gens, mais des gens qui refusaient d'être identifié, donc...
Je n'ai pas le livre d'O'Donnell, mais aimerait bien l'avoir pour vérifier.

O'Donnell The bunker. https://en.wikipedia.org/wiki/The_Bunker_(book)


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