Merci, vous êtes bien aimable.
Voici ce que vous écrivez sur l'intéressée :
Citation:
La plus étrange est à peu près contemporaine de sa liaison avec Eva et dure près de dix ans. Sigrit von Laffert (née le 18 janvier 1916), souvent présentée comme la nièce de Victoria von Dirksen alors qu’elle en est une parente assez éloignée, est remarquée par Hitler en 1932, au cours d’une tournée électorale. Ses seize ans lui font une telle impression que, pendant des heures, il ne cesse de répéter : « Voilà ce que l’on appelle une beauté. » Son chauffeur Erich Kempka, qui rapporte le fait, ajoute qu’elle apparut ensuite de plus en plus fréquemment dans l’entourage du Führer, soit lors de réunions publiques, soit en petit comité mais jamais, assure-t-il, elle ne fut seule avec lui : il y avait toujours au moins un assistant. Hitler, d’après lui, n’a jamais fait plus que de lui tenir la main. Mais puisque, précisément, ils n’étaient pas seuls, c’est déjà énorme ! Pour celui qui devait attendre la veille de leur commun suicide pour embrasser Eva sur la bouche devant des tiers (cf. infra, p. 324), tenir devant son personnel la main d’une jeune beauté célébrée par les magazines1 n’était certainement pas anodin. On peut s’interroger sur les sentiments de l’autre partie - d’ailleurs toujours vivante. Mais personne ne semble lui avoir posé la question et elle n’a pas jugé utile de prendre les devants. Eut-elle d’autres espoirs, y eut-il des crises et devons-nous à la discrétion de sa noble famille, dont les membres masculins peuplaient le corps diplomatique [16], de n’en rien savoir, ou bien au contraire était-elle à la disposition du Führer par une sorte de devoir patriotique, étant entendu qu’il se satisfaisait de son voisinage et, en petit comité, de sa main ? On retrouve ici, en tout cas, ce même besoin de proximité avec une belle jeune femme qui lui faisait côtoyer Adelheid Klein, Verena Wagner, Geli, Henriette ou encore Maria et Eva au début de leurs relations. Avec les deux dernières, cependant, il avait fini par aller plus loin, en posant des conditions qui avaient fait fuir Maria et amené Eva près de sa fin : discrétion totale et attente soumise. Voilà qui dessinait une place libre pour des créatures plus distinguées et moins intimement connues. Ayant accédé à une vie monogame et honorant peu sa partenaire certes, mais peut-être pas beaucoup moins que la moyenne des maris, il gardait néanmoins un goût profond pour les aventures esquissées.
Vous allez mal le prendre, mais autant vous êtes juste quand vous tordez le coup à la légende d'un Hitler asexué limite homosexuel ou zoophile et qui n'aurait manipulé Eva ou d'autres que pour cacher ses vices ; autant vous n'allez pas jusqu'au bout concernant le cas de cette belle Sigrid !
C'est d'autant plus étonnant que sa relation coincide avec le passage du journal d'Eva (que vous tenez pour authentique) qui relate bien une période disette voire d'abstinence sexuelle chez Hitler.
Or, vous êtes le premier à dénoncer (et vous avez raison de le faire) cette soit-disant abstinence d'ordinaire. Donc, pensez-vous réellement que Hitler ait pu réellement s'abstenir pendant de si longs mois de relations féminines ?
Dans votre papier vous omettez un témoignage que j'ai vu et entendu sur un documentaire à ce sujet. Il s'agissait d'un SS majordome au Berghof qui affirmait qu'il n'avait jamais douté de l'activité sexuée de Hitler avec les femmes. Ce dernier se faisait passer des films érotiques dans son cinéma du Berghof.