Citation:
Ne vous tenez pas à Genève en posture de défendeur. Dressez-vous y au contraire en accusateur public ! Le destin de la liberté, comme le salut de la paix, en dépend !
Encore et toujours l'erreur fondamentale : s'en remettre à Genève du soin d'assurer la paix et, accessoirement, la liberté. Genève n'assurera ni la liberté ni la paix. Au contraire, elle fera la part belle aux ennemis de l'une comme de l'autre. En endormant dans une sécurité mensongère les nations pacifiques comme les E-U, la France et la G.B., la SDN a favorisé les projets impérialistes du Japon d'abord (1931), de l'Italie, ensuite (1935), de l'Allemagne, enfin (1938), pour ne pas parler de l'URSS (1939).
Admirons au contraire le réalisme de Bush junior et de Tony Blair : ils ont compris qu'il fallait sanctionner le fauteur de guerre Saddam Hussein par autre chose que par de bonnes paroles et donné une leçon qu'on ne devrait pas oublier. A trop violer la Charte des Nations Unies, Saddam Hussein s'était mis au ban des nations : il fallait qu'il en soit puni.
A quoi servent les traités si rien ne vient sanctionner leur violation ?
Et quelle diplomatie est encore possible sans traités ?