François Delpla a écrit:
Tout ce que vous dites n'est pas faux mais, une fois de plus, s'arrime mal au débat en cours.
Pourquoi donc ?
Que pensez-vous de ce que je déduis d'une traduction enfin correcte :
cette personnalité se dédouble d'une manière folle ?
C'est votre point de vue,rien d'autre,né en 1948,
vous avez été élevé au biberon avec le lait des "libérateurs",ceci explique cela...
Mais,si vous le voulez bien continuons à étudier ce personnage hors du commun.
Hitler nous retrace ensuite sa jeunesse turbulente et chacun des traits
dont il se sert est symptomatique de son développement ultérieur.
Il nous décrit son amour des longues randonnées à travers la campagne,
son peu de goût pour les études abstraites, ses discussions passionnées
avec ses camarades, où se manifestent déjà ses premiers talents d'orateur,
son instinct batailleur qui le fait choisir comme chef par les galopins
de son âge, et enfin l'émotion que lui causent les grandes fêtes religieuses
du couvent de Lambach, où les Pères lui donnent des leçons de chant.
"La pompe des cérémonies religieuses m'impressionna profondément,
et je n'avais d'autre ambition à cette époque que de devenir le supérieur
d'une communauté de fidèles."
(Coïncidence étrange:on sait que Staline lui aussi séjourna quelque temps
dans un couvent orthodoxe, où les Pères lui inculquèrent les premiers rudiments.)
"Un jour, en fouillant dans la bibliothèque de mon père,
poursuit Hitler,
je tombai sur un certain nombre
d'ouvrages militaires, entre autres une histoire de la guerre franco-allemande
de 1870-1871.
Très vite, ces deux volumes illustrés devinrent ma lecture favorite.
Du coup, mon imagination s'enflamma pour tout ce qui touchait
à la guerre et aux soldats."Cette lecture eut une influence décisive sur l'enfant ardent et imaginatif,
car elle l'amena à se poser certaines questions (est-ce cela que Delpla
défini comme une folie?).
" Pourquoi l'Autriche n'a-t-elle pas pris part à la lutte contre la France ?
Ne sommes-nous donc pas semblables aux autres Allemands ?
Ce problème commença à travailler ma petite cervelle d'enfant.
Je découvris alors, non sans une secrète jalousie, que tous les Allemands
n'avaient pas le bonheur d'appartenir à l'empire de Bismarck."Bientôt se pose le choix d'une profession.
"Je ne voulais à aucun prix devenir fonctionnaire comme mon père,
écrit Hitler.(On sait que le père de Hitler était douanier.)