Bonjour. Je pense, et finalemement les faits et la presse de l'époque le démontrent, que la droite penchait dangereusement vers un gouvernement de type dictatorial, où toutes les forces progressives auraient été détruites. Ces gens là prenaient pour exemple Mussolini, mais Hitler appuyait sur la chanterelle grace à ces agents introduits en France, soit au niveau de la presse, soit au niveau des dirigeants, qu'ils soient politiques ou économiques. Mais le mouvement date du temps de la chambre bleu horizon, à une époque où Adolphe essayait tout juste de paraitre (Hitler pointait sous Adolph comme disait quelqu'un de célèbre
). J'ai l'impression que, comme d'habitude, ces messieurs on cru se servir du pantin de service, alors qu'il se sont retrouvés rapidement dans la situation de l'arroseur arrosé, mais qu'ils ont fait contre mauvaise fortune bon coeur. Manifestement, les guignols de service (ligues diverses, cagoule etc) eux n'ont pas hésités à s'allier avec le plus effrayant pour arriver à leur but: l'écrasement des classes ouvrières et des pauvres. Quel est dans ce méli-mélo la position de nos compaires: Pétain, on en a la preuve, dirigeait la cagoule militaire, Daladier, au minimum, la couvrait d'une aile bienveillante, De Gaulle en était un compagnon de route: deux faits ont tendance à me le prouver: tout d'abord il faisait parti des officiers supérieurs devant être étoilé, en outre, une fois à Londres, il commence par s'entourer d'officiers cagoulards, par contre refuse la main tendu par Pierre Cot sous prétexte que trop marqué à gauche, alors même qu'il manque desespérément d'hommes politiques représentatifs. Plus tard, dans son désert, il prétendra qu'il ne peut rassembler que des juifs et des communistes (de mémoire, et à peu de choses près)
Je greffe Daladier à nos deux compaires, car je pense que si on ne décrypte pas le comment de la montée en puissance de Pétain, on ne peut comprendre la suite. Or la prise de pouvoir du taureau du Vaucluse en 1938, et sa façon de gouverner, qui ne tient aucun compte du suffrage universel, et de la chambre des députés (dont le vice président est Duclos, il ne faut pas l'oublier), et qui ne rend aucun compte à la dite chambre, et va jusqu'à l'amputer des membres qui dérangent, prélude désagréablement de ce qui va suivre. Il est extraordinaire de voir que les discours de cet homme qui se prétend de gauche (de gôôche dites vous?) sont dans ces moments contre les ouvriers, c'est lui qui met en place le myte du sabotage économique par les syndicats et les ouvriers, au premier plan duquel les 40 heures font figure d'épouvantail. Aujourd'hui, nous savons que le sabotage en question était organisé ailleurs, avec des usines ou des ateliers qui ne tournaient qu'à 35 voire à 32 heures par semaine, avec des graves défauts d'alimentation en matières premières etc, etc. Seul De Gaulle prend la mesure exacte du nazisme, et se retrouve, comme Churchill, en position de Cassandre. Amitiés. Bernard