Citation:
Toujours ton positivisme ! désolé, je ne trouve pas d'antidote.
De mon positivisme, je m'honore. Les faits d'abord, leur interprétation aussi mais ensuite et toujours en étroite relation avec eux.
Or concernant la Shoah, que disent les faits ?
Je résume.
1/ Hitler détestait les Juifs en qui il voyait un risque de contamination du noble sang allemand par du sang impur et corrupteur. Il édicta d'abord les lois de Nuremberg en 1935 pour empêcher cette contamination et, ensuite, il voulut les séparer de l'espace allemand et donc rendre cet espace "judenfrei" . Il ne dit jamais vouloir les tuer, ni en privé, ni évidemment en public. Le passage à l'acte de les tuer au lieu de les déporter en vue de leur réinstallation continue actuellement de poser un problème à la science historique, d'où les deux courants opposés du fonctionnalisme et de l'intentionnalisme témoins de cette énigme persistante.
2/ Le meurtre de masse des Juifs n'a commencé qu'avec Barbarossa. Auparavant il n'existait que des ségrégations de Juifs allemands et polonais dans des ghettos : Lodz, Varsovie...
3/ En prévision de Barbarossa Hitler a signé un ordre dit "des commissaires" consistant à éliminer physiquement et donc à tuer les commissaires politiques "judéo-bolcheviques" au fur et à mesure de l'avance du front en territoire soviétique. Heureusement, l'URSS n'ayant pas signé les conventions de Genève, il pouvait se le permettre sans contrainte car il était "légaliste".
3/ Pour exécuter cet ordre de surveillance anti-judéo-bolchevique à l'arrière du front Heydrich voulut former des troupes spéciales adaptées à cette tâche et il créa en effet des Einsatzgruppen (printemps 41).
4/ Une fois en place, ces Einsatzgruppen (8000 hommes environ) firent plus que de tuer quelques commissaires politiques judéo-bolcheviques par-ci par-là : ils commirent la Shoah par balles dite aussi "opérations mobiles de tuerie", provoquant ainsi 1 200 000 morts à l'arrière du front (deuxième semestre 41) en Ukraine, dans les pays baltes, en Biélorussie et en Russie occidentale.
(à suivre)