boisbouvier a écrit:
Oui, même Lebel qui ne se rend compte de rien voit bien que
les négationnistes sont de purs menteurs qui se servent d'arguments misérables
pour se faire mousser.
Quel aubaine pour eux qu'un Rudolf Höss se soit trompé sur le nombre de gazés d'Auschwitz
ou le nombre de camps d'extermination !
Ils en tirent des conclusions sans commune mesure avec les vérités
que ce témoin privilégié révèle par ailleurs.
Un pâté d'alouettes. Une alouette pour mille chevaux !
Notre MB ou BM, n'a rien d'autre dans sa musette, que du pâté d'alouette ?
Je ne monterai qu'un cheval (le bon) et laisserai les 999 autres dans le pâturage.
Ce que le premier commandant d'Auschwitz a déclaré au procès de Nuremberg.
Ses faux aveux que les historiens ont retenus pendant plus d'un demi-siècle.
Ses déclarations "historiquement incorrectes" qui ont été occultées...Le 15 avril 1946,au procès de Nuremberg,comparut comme témoin celui
qui avait été le commandant du camp d'Auschwitz-Birkenau depuis sa création
(1940) jusqu'en décembre 1943.Cet homme s'appelait Rudolf Höss.
Devant les juges,il confessa que,sur ordre de Hitler,
"au moins 2 500 000 victimes"avaient été exécutées et exterminées dans Auschwitz entre 1941 et 1943,
"par les gaz et le feu". *
Des confessions qui seront utilisées pendant plus d'un demi-siècle.Pendant près d'un demi-siècle,les historiens eurent l'habitude de considérer
le témoignage de R.Höss comme une preuve indéniable de l'Holocauste.
Comment,en effet,aurait-on pu mettre en doute les propos d'un homme
qui avait témoigné contre sa propre cause (se condamnant lui-même à mort **),
dans un procès
"équitable" où les
"droits de la Défense étaient respectés" ?
***
Les confessions du premier commandant d'Auschwitz parurent en français
sous le titre:
Le Commandant d'Auschwitz parle (1959,réédité en 1970).
Sept ans auparavant,le célèbre romancier Robert Merle avait publié,
aux éditions Gallimard,un ouvrage censé raconter la vie de Rudolf Höss
et intitulé:
La mort est mon métier .
Ce livre connut quatre rééditions en 1972,1978,1989 et 1993.****
En 1960,l'historien du du Troisième Reich,William L.Shirer cita une partie
des confessions dans son livre
The Rise and Fall of the Third Reich*****
En 1964,Léon Poliakov les utilisa largement dans son ouvrage intitulé:
Auschwitz.
Lorsque,en 1979,les Nouvelles Editions Latines rééditèrent
Mein Kampfd'Adolf Hitler,la Cour d'appel de Paris les contraignit à ublier un "Avertissement
aux lecteurs" dans lequel il était question des massacres que l'idéologie véhiculée
par cet ouvrage aurait permis:on y lisait,entre autres,le témoignage de Höss tel
qu'il avait été repris en 1946 dans le jugement final de Nuremberg.******
Six ans plus tard,celui qui reste encore considéré comme l'expert n°1
de l'Holocauste,Raul Hilberg,cita plus de trente fois R.Höss dans son ouvrage
de 1099 pages sur la Shoah:
The Destruction of the European Jews.*******
En 1989,dans sa brochure intitulée:
L'impossible Oubli.La déportation dans les camps nazis,
la Fédération Nationale des Déportés et Internés,Résistants et Patriotes(FNDIRP)
mentionna R.Höss au chapitre intitulé:"La solution finale".
L'ancien commandant d'Auschwitz fut également cité dans une autre brochure
grand public richement documentée:
Le Racisme en 1 000 Images ********
ainsi que dans de très nombreux manuels scolaires.
Des confessions utilisées contre les révisionnistes.Comme on pouvait s'y attendre,les confessions de R.Höss furent utilisées
pour tenter de répondre aux révisionnistes lorsque,notamment à partir de 1978,
ceux-ci se levèrent afin de dénoncer le "mythe" des chambres à gaz homicides.
Dans les semaines qui suivirent l'éclatement de l'affaire Faurisson (décembre 1978),
trente-quatre historiens signèrent une déclaration sur la "politique hitlérienne
d'extermination".On lisait:
Faut-il préciser qu'ont témoigné tous ceux qui ont participé,à quelque niveau
que ce soit,au processus d'extermination,depuis les membres du "Sonderkommando",
chargés de conduire les victimes à la chambre à gaz et de dépouiller les cadavres,
jusqu'au commandant d'Auschwitz en personne ?. *******
Un an plus tard,dans sa préface au livre de Filip Müller intitulé:
Trois ans dans une chambre à gaz.Le témoignage de l'un des seuls rescapés
des commandos spéciaux 11*,Claude Lanzmann attaqua les libres
chercheurs et parla d'une
"littérature holocaustienne" qui
"présentait les preuves les plus irréfutables" de l'Holocauste parmi
lesquelles on trouvait
"les confessions des tueurs"(p.11).
En 1985,la FNDIRP fustigea à son tour les révisionnistes qui tendaient à
"minimiser les crimes nazis,voire à la nier" "en dépit des aveux des assassins".
12 *
En 1993,encore,un Canadien prétendit réfuter les arguments du professeur
Faurisson dans un article intitulé:
"Even Holocaust criminals refutent
prof's numbers" (Même les criminels de l'Holocauste refutent les chiffres
du professeur) dans lequel il était question du témoignage de R.Höss. 13*
* Voy.
TMI,XV,pp.410 et 426
** Livré aux Polonais,R.Höss fut jugé,condamné à mort et exécuté en 1947.
*** Nous avons utilisé des guillemets pour rappeler aux lecteurs qu'il s'agit-là
de la thèse officielle avec laquelle nous ne sommes nullement d'accord.
Pour nous,le procès de Nuremberg fut une parodie de justice.
Nous avons expliqué pourquoi dans notre ouvrage intitulé:
"Injustice au procès de Nuremberg.Comment les 300 000 déclarations
sous serment versées par la Défense au procès de Nuremberg ont été
écartées par le Tribunal" (Ed.VHO,1999,p.123).
****Une critique de cet ouvrage,rédigée par Pierre Marais,a été publiée
dans
Nouvelle Vision (n°32,1994),pp.75-119.
***** Cet ouvrage a paru en français en 1970 sous le titre:
Le IIIè Reich.Des origines à sa chute (Ed.Stock).
On trouve l'extrait des confessions de Rudolf Höss page 906.
******Voy.
Mein Kampf réédition de 1979 conforme à l'édition
de 1934:"Avertissement au lecteur" (pages vertes),p.7.
******* Paru en 1989 en français aux éditions Fayard sous le titre:
La Destruction des Juifs d'Europe.R.Hilberg a été défait par les révisionnistes
en 1985 lors du procès du Canadien Ernst-Zündel à Toronto (Voy.
Les Annales d'Histoire Révisionnistes n°5,1988,pp.33-5 et n°8,1990,pp.27-34.
********Auteur:Eléna de la Souchère;éditions Pont-Royal,Paris.Voy.p.250.
*********Voy.
Le Monde,21 février 1979,p.23.
11* Editions Pygmalion,1980,251 p.En réalité,F.Müller était un faussaire
qui,pour rédiger son témoignage,s'était notamment inspiré du livre d'un autre
faussaire,Miklos Nyiszli,intitulé:
Auschwitz:Journal d'un médecin du campet publié sous forme d'épisodes dans la revue
Quick de Munich en 1961
(voy.Carlo Mattogno:"Auschwitz:un cas de plagiat" publié par les
Annales d'Histoire Révisionnistes,n°5,1998,pp.119...).
12*Voy.
Le Choc.1945:la presse révèle l'enfer des camps nazis(FNDIRP,1985),p.12.
13* Voy.
North Shore News,19 décembre 1993,p.8.