boisbouvier a écrit:
Citation:
Ils étaient bel et bien présents en chair et en os, et tu te ridiculises une fois de plus.
La question que je posai était: à quelle date les députés d'Algérie ont-ils fait le voyage d'Alger à Vichy compte tenu du peu de temps écoulé entre la convocation et la séance du 10 juillet ?
La question est un peu trop pointue pour ma mémoire, et mon emploi du temps ne me permet pas de fouiller ma doc. Cela dit, loin de manquer de moyens de transport, Vichy a établi dès le 4 juillet une liaison aérienne avec Alger et les députés, convoqués vers la même date, ont eu largement le temps de prendre l'avion, et aussi le bateau si le coeur leur en disait. Bref : arrête de t'enfoncer.
boisbouvier a écrit:
Au sujet des 27 députés embarqués sur le Massilia à partir du port du Verdon, je croyais que c'était à Casblanca qu'ils avaient abordé.
abordé, oui, et à partir de là ils ont gagné Alger en ordre dispersé, attendant une autorisation de départ vers la métropole qui leur sera accordée (sauf à ceux à qui le pouvoir cherche des poux pour complaire à l'ennemi comme Mandel ou Zay) le 17 juillet.
boisbouvier a écrit:
Mais, de toute façon, tu auras beau multiplier les adjectifs et les adverbes
pas mon genre ! je fais plutôt des raisonnements construits. Où serait-ce ?
boisbouvier a écrit:
27 ou 28 voix supplémentaires n'auraient rien changé au résultat. 80+27 font 107 et les partisans de confier les pleins pouvoirs à Pétain étaient (de mémoire) 560.
La rhétorique ne peut rien contre l'arithmétique.
merci de confirmer : pour toi ce n'est qu'une question d'arithmétique ! Un Mandel, un Delbos, un Daladier n'étaient pas à même d'appeler au sursaut et d'être entendus... C'est très possible, mais l'affirmer aussi catégoriquement est gratuit.
Et encore une fois (tiens, je croyais que tu répondais à tout) tu négliges un argument que je trouve modestement bien tourné : si Vichy commet une pareille forfaiture, peut-être bien sans précédent et sans suite dans l'histoire des grandes démocraties, d'empêcher de siéger trente parlementaires en les bloquant arbitrairement outre-mer, alors qu'à coup sûr ils n'auraient représenté qu'eux-mêmes et apporté à l'opposition que leurs propres voix, ce pouvoir est non seulement infâme mais imbécile.