La reprise du harnais d'Isorni te fera-t-elle tout commettre ?
A présent, l'éloge de qui veut le beurre et l'argent du beurre !
Place-toi un instant dans l'hypothèse où il n'y a pas d'armistice, et constate que Hitler est obligé de faire et de manifester un choix : réduire "nos" réduits et "nous" poursuivre vers le sud -adieu bataille d'Angleterre et bonsoir Barbarossa-, ou nous laisser cuire dans notre jus et foncer sur l'Angleterre.
S'il choisit la première solution, ton idée qu'il ne fait qu'une bouchée du réduit alpin, entre autres, est aberrante, puisqu'il reste, pour le défendre et le ravitailler, la flotte et l'aviation et françaises, et anglaises. Lesquelles portent aussitôt les coups les plus sévères aux ports et aux aérodromes italiens.
Tu fais l'éloge de la lâcheté, non seulement physique mais intellectuelle :
boisbouvier a écrit:
Évidemment, quand on connait la suite on fait des hypothèses et on reconstruit le passé en fonction de ce que nous savons nous mais que les contemporains ne pouvaient savoir.
Ce qui précède (un potentiel allié en Méditerranée bien supérieur à celui de l'Axe même rejoint par Franco) n'a rien de secret à l'époque et est évoqué dans bien des conversations. Ce que répondent les pessimistes, c'est que Hitler peut rapidement tout submerger... y compris l'Angleterre.
Et cela, c'est le comble de la lâcheté intellectuelle. Surtout s'il y a Churchill d'un côté, et de Gaulle en ascension météorique de l'autre, pour servir de vigie. Car effectivement l'illusionniste hitlérien est très fort.